L’Association Internationale Soufie Alâwiyya (AISA), ONG Internationale avec statut consultatif spécial auprès de l’ECOSOC (Conseil Economique et Social de l’ONU), est monté au créneau pour affirmer que depuis quelques semaines son président d’Honneur le Cheikh Khaled Bentounes est l'objet au Maroc d’attaques sournoises et diffamatoires.
Devant la persistance de ces charges commanditées, à n’en point douter, l’ONG internationale, à son corps défendant, décide de sortir de sa réserve pour expliquer dans un long communiqué que « cette agitation, dont le chef d’orchestre est Monsieur Said Yassine, remonte à 2010, le jour où le Cheikh Bentounes et le Conseil des Moqadems du Maroc ont pris la décision de lui retirer leur confiance en annulant officiellement la procuration générale que Cheikh Bentounes lui avait précédemment donnée en 1977, pour le représenter auprès des instances officielles au Maroc. »
C’est donc suite à ce retrait de confiance que Said Yassine "ne cesse par tous les moyens, le mensonge, la diffamation, la désinformations auprès des médias et de l’opinion publique, de discréditer Cheikh Bentounès, allant même jusqu’à créer de toutes pièces une branche concurrente appelée la Tariqa alawiyya al maghribia en utilisant le faux et l’usage de faux, selon le communiqué.
Lequel communiqué souligne fort justement que "Depuis plus d’un siècle, à l’époque du Cheikh Ahmed Ben Mostafa al Alawi (1869-1934), la Tariqa Alâwiyya jouit d’une renommée et d’une honorabilité irréprochable au Maroc comme dans le reste du monde."
Preuve de cette honorabilité, la décision de l’UNESCO, lors de sa 37ème Conférence générale, en novembre 2013, qui avait indiqué que “L’ordre soufi ‘Alawî, fondé par le Cheikh al-‘Alâwî, a fait de la promotion du dialogue interreligieux sa priorité. L’ordre montre comment mieux servir l’humanité́ ; comment tenter d’harmoniser et d’embellir le monde. Il accepte et admet tout ce qui peut apporter à l’homme le confort matériel, mais toujours en étroite relation avec la dimension intérieure, dans un équilibre permanent entre le profane et le sacré. L’ordre mise sur la fraternité aimante des hommes. Il invite, en effet, à ne pas rejeter la rationalité́ au détriment de la spiritualité́, à ne pas s’enfermer dans une religiosité́ frileuse.”
Par ailleurs, l'ONG dénonce la publication d'une lettre, datant de janvier 2013, portant le sceau du Ministre marocain des Affaires Religieuses, Ahmed Toufiq, dont la presse marocaine a fait mention, et dans laquelle il était indiqué que Khaled Bentounès est le "nouveau Cheikh de la Tariqa Alâwiyya Echadiliya Eddarkawiyya",
Le ministère des Habous du Maroc n'avait pas tardé à indiquer, à juste titre, que le fameux document est falsifié dans sa forme et son contenu, puisque ni l'administration émettrice, ni le fonctionnaire signataire, ni le sceau utilisé n'ont jamais appartenu audit ministère.
Ce faux document ne pouvait être l'oeuvre du Cheikh Bentounès, d'autant qu'il n'avait pas besoin de cette pseudo reconnaissance, puisqu'il est Cheikh de la Tariqa éponyme depuis 1975 après le décès de son père le Cheikh El Hadj Mahdi Bentounès. Petit fils du Cheikh Mustapha Ahmed Al Alawi, Cheikh Bentounès est en effet le guide spirituel de la Tariqa dans tous les pays où elle est présente.
Le communiqué de l'ONG explique que "le Cheikh Bentounès a été entendu par la police judiciaire de Taourirt à qui il a demandé de poursuivre son enquête pour savoir qui en était l’auteur. A ce sujet, une plainte a été déposée par le Cheikh Bentounès auprès des autorités judiciaires marocaines à Tanger contre Said Yassine et la bande d’escrocs autour de lui. »
Après avoir mis en lumière les causes de la campagne diffamatoire, le communiqué de l'ONG AISA prend la défense de Cheikh Khaled Bentounès en soulignant qu’il est "est connu à travers le monde pour son engagement en faveur de la paix et de la réconciliation de la famille humaine". Il est également rappelé qu’il "est accueilli dans de nombreuses manifestations internationales en tant que guide spirituel de la Tariqa Alâwiyya."
Le communiqué rappelle aussi un certain nombre de dates comme autant de jalons dans le parcours international du leader spirituel de la Tariqa Alâwiyya, notamment sa participation en 2016 au premier Sommet Humanitaire Mondial à Istanbul organisé par l’ONU et durant lequel "les quatre engagements qu’il a proposés, au nom de AISA ONG Internationale, ont été inscrits dans l’Agenda pour l’Humanité de l’ONU."
2017 a vu sa participation à de nombreux évènements, notamment le 13ème Multaqa, organisé par l’UNESCO de Valence en Espagne, le 4 juin, durant lequel le Prix « Concorde Méditerranée » lui a été remis ainsi qu’à Monsieur Francesco Rutelli, ancien Maire de Rome et ancien Ministre.
Avec AISA ONG Internationale, il est porteur de nombreux projets comme celui de la « Journée Internationale du Vivre Ensemble » qui est en cours d’élaboration et qui devra aboutir à une résolution de l’Assemblée Générale de l’ONU avant la fin de l’année 2017.
« L’ampleur de son action, son souci permanent d’œuvrer pour toute l’Humanité tant sur le plan spirituel que matériel ainsi que sa personnalité suscitent partout dans le monde le respect et la considération » souligne encore le communiqué de l’ONG.
Et cette dernière de revenir à nouveau sur la campagne de diffamation par médias interposés pour dire simplement qu’elle est « indigne ». Et c’est la raison pour laquelle les autorités marocaines sont appelées "à faire toute la lumière sur les agissements de cette bande d’usurpateurs criminels qui en est à l’origine et qui essaie de créer de toutes pièces une situation pour opposer l’Algérie et le Maroc à travers les membres de la Tariqa Alâwiyya, tout en voulant faire main basse sur les nombreuses zawiyas que compte la Tariqa ‘Alâwiya au Maroc."
Enfin l'ONG AISA termine son communiqué par une mise en garde à la presse marocaine "contre les mensonges et la diffamation dont elle s’est faite l’écho" l’appelant, au contraire, "à jouer son rôle en donnant la parole à la partie adverse pour faire éclater la vérité."
En dépit de cette campagne, qui cible son chef spirituel, l’ONG reste positive, fidèle à son message de paix et exprime sa confiance "dans les autorités et instances marocaines" en espérant "que très rapidement la vérité sera connue de tous."