Les jeunes algériens âgés de 18 à 24 ans sont massivement tentéspar l’aventure de quitter le pays pour aller quérir un ailleurs meilleur.
C’est du moins la conclusion à laquelle est parvenue l’agenceASDA’A BCW relayé par Radio FranceInternationale (RFI) et plusieurs médias. On y apprend en effet que parmi cesbataillons de jeunes qui tentent de traverser la Méditerranée pour demanderl’asile, les Tunisiens et les Algériens sont de «loin majoritaires».
Il en ressort en effet que plus d’un jeune sur deux de 17 paysd’Afrique du Nord et du Moyen-Orient souhaite quitter son pays, le «plussouvent pour des raisons économiques".
En contrairement à ce qu’on pouvait penser, l’enquête révèle que laFrance ne fait plus partie des cinq pays les plus demandés et ce depuis l’année2013.
L’étude menée par cette agence basée à Dubaï souligne également queplus de 42% des jeunes âgés de 18 à 24 ans songent à tenter leur chance dans unautre pays que le leur, et que 15% d’entre eux, «sont déjà passés du rêve àla réalité et ont entamé des démarches pour émigrer».
Cette enquête a été menée auprès d’un échantillon de 4.000 jeunescomposé aussi bien d’hommes que de femmes, en janvier d’abord c’est à dire avant l’apparition ducoronavirus, puis au mois d’août dernier pour prendre en compte la pandémie etses conséquences.
Il y est précisé que le chômage qui affecte un jeune sur trois(deux fois plus que la moyenne mondiale) est la «première motivation»les poussant à tenter leur chance ailleurs.
Ils sont près de 77% de jeunes libanais à vouloir quitter leur paysà cause de la prolifération de la corruption.
C’est pourquoi, les Émirats voisins sont cités comme étant ladestination de prédilection de ces candidats à l’émigration suivis desÉtats-Unis, du Canada, du Royaume-Unis et de l’Allemagne.
En clair, les jeunes ont jeté leur dévolu sur des pays qu’ilsconsidèrent économiquement viables et qui pourraient donc leur offrir plus dechances de trouver des postes de travail.