Alors qu’ellea de tout temps privilégié l’action armée, traduite notamment par l’opérationServal ou encore celles entreprises par le truchement d’entités sous contrôle telles‘’ Barkhane’’ et le ‘’G5- Sahel’’ la France semble amorcer un virage à 180° quantà résoudre une équation politique, devenue très ardue avec le temps, au Mali.
C’est Jean-YvesLe Drian, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, qui s’attèle à tracer un nouveau cap dans ‘’l’affairemalienne’’ en appelant, vendredi à l'issue d’un entretien avec son homologuemalien Tiébilé Dramé, à «une mise en œuvre accélérée de l'accord d'Algerainsi qu'à l'approfondissement du dialogue inter-malien», tel que rapportépar un communiqué du Quai d’Orsay qui asanctionné l’échange entre les deux hommes.
Plus loin,le chef de la diplomatie française, s’il rappelle «l'engagement fort de laFrance en faveur de la sécurité du Sahel» n’en revient moins à souligner sonsouhait «d'appuyer les actions de stabilisation du Mali et des autres paysde la région, en particulier dans le cadre du G5 Sahel».
Il seraitutile de rappeler et de mettre en exergue que ‘’L'Accord pour la paix et laréconciliation au Mali’’, issu du processus d'Alger, a été signé le 15 mai 2015à Bamako entre le gouvernement malien et les mouvements armés du nord du pays.
Il visenotamment à reconstruire l'unité nationale du pays sur des bases novatrices,qui respectent son intégrité territoriale, tiennent compte de sa diversitéethnique et culturelle.