La décision de la Justicede désigner des administrateurs à la tête d’entreprises dont les patrons font actuellement l’objet de mesures conservatoires (détentionprovisoire) ne va pas passer comme une lettre à la poste, comme ont déjà avertides experts.
Preuve en est cettedécision de la Direction de l’entrepriseFertial qui conteste la décision du ministère de la Justice de désigner deuxadministrateurs pour prendre en charge les actes de gestion, dés lors qu’AliHaddad fait partie des actionnaires.
Le communiqué rendu publichier précise que l’homme d’affaire Ali Haddad, actuellement en prison, nedétient que 17 % des actions, contre 49% par le groupe espagnol Groupo Vilamir ‘actionnairemajoritaire) et 36% par Asmidal.
Soufiane Didou, directeurgénéral de Ferital, explique que ladécision n’appartient pas à Ali Haddad, étant donné son statut d’actionnaireminoritaire et demande par conséquent à la Justice de revoir sa décision et renoncer à ladésignation des administrateurs.
D’ailleurs précise lacommuniqué, l’entreprise a chargé ses deux avocats d’engager une procédure en direction des responsables de la Justicepour les convaincre de lever la mesuredu gel des comptes de l’entreprise pour lui permettre de verser les salairesdes travailleurs, qui n’ont pas toucherla paie du mois d’août.
Pour rappel, Ali Haddad avait racheté 17 % des actions de Fertial, dutemps où son ami Abdeslam Bouchouareb était au Ministère de l’Industrie,décision qui a fait à l’époque grand bruit , notamment de la part destravailleurs de Fertial qui ont fait valoir le droit de préemption.