Selon plusieurs journaux en ligne internationaux qui ont répercuté aujourd'hui l'information, la cour suprême de l'Inde a interdit ce mardi 22 août, le "divorce instantané", "la séparation express de couple", pour les citoyens indiens musulmans.
Jusqu'ici, un Indien musulman pouvait divorcer d'avec son épouse sur le champs, en prononçant simplement trois fois la terrible sentence: "Tu es répudiée!", une formule expéditive de liquidation de son couple, puisée certes dans le corpus théologique islamique, mais amputée des clauses de prudence, du respect de la dignité de la femme et de l'option de la réconciliation, inscrits pourtant dans les textes.
D'après les révélations surprenantes de ces médias, certains Indiens utilisaient un courrier postal, un message Wathsapp ou Skype, pour adresser à leur conjointe, une cinglante "déclaration de non-amour", libellée en langue arabe : "Talaq, talaq, talaq" (Tu es répudiée", " Tu es répudiée", "Tu es répudiée") pour mettre fin, immédiatement, à leur vie de famille (et renvoyer femme et enfants au "diable"!)
Pour trois des cinq juges de la cour suprême de l'Inde, qui représentent les principales religions dans ce pays où vivent quelques 180 millions de Musulmans (14% de la population totale) cette procédure de séparation telle qu'elle était appliquée "enfreint l'esprit du Coran et est anticonstitutionnelle".
La plupart des théologiens musulmans estiment que le "talaq" instantané, expéditif, arbitraire, s'écarte des préceptes du Saint Coran.