On le sait désormais : il n'y aurapas de célébration de la fête de l’Aid-el-Fitr, correspondant à la fin du moisde Ramadan 2020. Du moins comme nous avions coutume de le faire.
En effet, cette fête musulmane prévue le23 ou le 24 de ce mois de mai coïncide malheureusement avec la période deconfinement dont le prolongement vient d’être prononcé pat la Premier ministrejusqu’au 31 mai prochain.
En effet, Abdelaziz Djerad, en visiteaujourd’hui à la wilaya d’Oran, adéclaré sur les ondes la radio El Bahiaqu’après «consultation du président de la République, Abdelmadjid Tebboune,le Gouvernement a décidé de prolonger le confinement sanitaire pour une duréesupplémentaire de 15 jours à compter du 15 mai en cours».
Du coup, la fête de l’Aid-el-Fitr quiaura lieu une semaine avant la fin du confinement, ne sera vraisemblablement pas célébrée.
C’est la première fois depuis desdécennies que l’Algérie et tous les pays musulmans, vont être privés de jouir des vertus spirituelles del’Aid à cause de la menace du terrible COVID-19 qui a déjà tué plus de 500personnes en Algérie.
Et pour cause ! Le rituel de l’Aidbasé entre autres, sur l’échange des embrassades et autres accolades et visitesfamiliales, est totalement contre indiqué en ces temps de COVID-19 quiinterdit tout contact entre personnes.
Et alors que certains s’attendaient à ceque le gouvernement ordonne le déconfinement comme c’est le cas dans d'autres pays, le ministrede la santé, Abderrahmane Benbouzid, a expliqué qu’une telle mesure nécessitait une «grande discipline de lapart de la population».
Ce qui, il est vrai, est loin d’être lecas, puisque les citoyens supportent difficilement de rester chez eux même enfin d’après midi. Le fait est que le nombre de contaminés au COVID ne cesse degrimper en raison précisément de cette indiscipline y compris pour le port dumasque.