Si pour l’ensemble des clubs de la Ligue1(L1), en attente de la reprise du championnat national, lacrise sanitaire due au coronavirus et son impact au plan économique vaimprégner des séquelles à différents niveaux, l’USM Bel Abbes semble bienpartie pour en être la victime parfaite.
La faute à des anachronismes têtus,omniprésents à chaque saison, qui caractérisent la gestion d’un club qui a pourtant tout pourêtre un grand.
Qu’on en juge ! Une belle coupe d’Algérie, il y a à peinedeux saisons, une place de demi finaliste en poche cette année et une reprisedu poil de la bête au titre de l’actuel exercice, quand ‘’Khadra’’ avaitdécollé de la dernière à la deuxième place au tableau de classement.
Une performance qui en disait longmais qui tourna court, en raison du retour des vieux démons à la maison.
Précisément, la banqueroute, née de l’instabilité chronique et devenue coutumière, de la direction menaced’ébranler plus que jamais les fondements du club.
A donner crédit aux échos quiparviennent de la Mekerra, les voyantssont déjà au rouge avec la menace qui se précise d’un départ massif, encore un,des joueurs ; ce alors que l’artisan du redressement du 11 vert,Abdelkader Yaïche avait jeté l’éponge, peu avant l’arrêt forcé de lacompétition.
A l’heure actuelle, où leurs alteregos dans les autres clubs s’attèlent à une reprise déjà difficile, legros de la troupe des joueurs de l’USMBA, exacerbés par une régularisationde leur situation salariale qui ne viendra pas ont pris langue la Chambre nationale de résolution des litiges(CNRL) pour décrocher leur libération automatique.
Côté- direction, l’on tente de sauverla face, à travers une profession de foi improbable, assurant se démener pourrégulariser ses joueurs.
Un coup trop tard ?