Gros pavé dans la mareque celui que vient de jeter l’ancien directeur de la chaine qatriote Al-Jazeera(2014 – 2018), le Jordanien Yasser Abu Hilalah (Photo) qui accuse publiquement leroyaume du Maroc d’avoir «soutenu ouvertement le terrorisme en Algérie».
Une accusation directqui suggère que les services de’’notre ami le roi’’ ont participé activement àla décennie noire.
L’ex patron d’AlJazzera a balancé cette patate chaude sur son compte Twitter pour appuyer lesdéclarations du nouveau président de la république, Abdelmadjid Tebboune, quiaurait d’après lui, demandé des excuses de la part du Maroc avant l’ouverturedes frontières entre les deux pays.
Il n’en fallait pasplus pour provoquer un déchainement de réactions des internautes marocains quiont bombardé l’ex chef d’Al Jazeera de commentaires acidulés tout en niant évidement ses affirmations sur un quelconquesoutien de Rabat aux groupes armés algériens.
Mais Yasser AbuHilalah n’en démord pas et ira jusqu’à lâcher lourdement sur son compteTwitter : «Plus que cela, le Maroc a soutenu le GIA, le groupe islamiquearmé ! » (sic).
L’ex patron d’AlJazeera, une chaîne black listée en Algérie, écrit également que le royaume deMohamed VI aurait apporté un appui à cette organisation terroriste créée en1992, après l’annulation des résultats du premier tour des électionsparlementaires qui avait permis au Front islamique du salut (FIS) d’obtenir lamajorité avant que l’armée n’intervienne pour mettre fin au processus électoralde peur que le pays ne sombre dans le chaos intégriste.
C’est la première foisque le Maroc est ainsi accusé publiquement d’avoir été impliqué dans latragédie algérienne durant les années de braises.
Même les autoritésalgériennes n’ont jamais évoqué la probable implication du Maroc dans unsoutien à la GIA malgré les contentieux qui minent les relations bilatérales.
Mieux encore, leroyaume avait même arrêté et livré le fondateur du GIA, Abdelhak Layada qui s yétait établi clandestinement en 1993.