C’estaujourd’hui lundi, que la sélection nationale de football va entamer sapréparation, au CNT de Sidi Moussa, dans l’optique de la première levée deséliminatoires de la CAN 2021, prévue au Cameroun.
Pour les verts,il s’agira de prendre la mesure, ce jeudi 14 novembre dans leur jardin, de laZambie, avant d’enchainer, quatre jours plus tard, avec le Bostwana chez lui.
A ce titre,le sélectionneur national, Djamel Belmadi (Photo), a décliné sa liste des 23 joueursretenus pour les deux échéances immédiates.
Une liste àtravers laquelle transparait sa volonté de fortifier l’édifice construit autourde la consécration africaine retentissante de l’Algérie à la CAN 2019 et quiévacue d’emblée toute tentation de s’endormir sur ses lauriers.
Sonintransigeance à relooker, en parallèle, le staff administratif de l’EN pourlui conférer des aspérités de professionnalisme avéré et traduit notamment, parla désignation de deux éminences de la médecine sportive, en l’occurrence le DrMohamed Boughlali et du masseur-kinésithérapeute Yoann Dijkstra, semble,clairement, participer de ce souci.
Sur lacomposante, son empreinte est encore plus prononcée. Yacine Brahimi, en baissede forme après son transfert au Qatar, est mis au frigo, pendant que Belkebla,sanctionné pour écart de conduite à la veille de la CAN 2019, est repêché aunom d’une indulgence concédée à la valeur intrinsèque du joueur.
Mais pasque. Belmadi signe également pour la fraicheur, plus particulièrement dans leslignes arrières, via l’appel à deux nouveau défenseurs, Maxime Spano-Rahou(Valenciennes - France) et Réda Halaimia (Beerschot-Belgique) ainsi qu’au milieuoffensif du Paradou AC, Adam Zorgane.
Une tendanceau rajeunissement qui n’est pas sans laisser lire la pensée du sélectionneurnational d’avoir un œil, même si cela apparait précoce, sur le Mondial 2022.
Mais là où lepatron des verts marque un grand coup, c’est incontestablement au niveau dufront d’attaque auquel il vient de greffer Hilal Soudani, longtemps absent.
On parle làde quatre francs avants- centre racés et très portés sur le but. Un correctifrendu nécessaire, après les enseignements de la CAN 2019 où l’EN si elle a survoléla compétition en ne concédant aucune défaite, a péché par moments par des insuffisancesoffensives et une traduction de fond de son ascendant dans certains de ses matchsoù le gâchis fut grand.
En fixantune pléthore de goléadors attitrés, Belmadi veut d’évidence instaurer une concurrenceà même de booster ces chasseurs de but dans le sens d’une concentrationoptimale de tout instant, en aiguisant leur instinct de tueurs. Dans un certainsens, Il s’offre, de ce fait, une large marge de manœuvre, tout en réduisantcelle du quatuor en question.
Le cinquièmemeilleur entraineur du monde, qui a rendu ses lettres de noblesse à l’entrejeudurant la phase finale de la CAN 2019, et qui lui a valu la consécration finale,semble, ainsi, prendre à bras le corps un secteur en deçà des attentes, auregard des potentialités formidables qu’il recèle.
Endéfinitive, une stratégie Belmadi- pur jus qui cache difficilement les desseinsd’un coach qui se projette déjà sur le Mondial 2022. Avec la CAN 2021 commerampe de lancement.