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L’Algérie est dans le «rouge» financièrement, selon un économiste(Vidéo)

12-11-2019 11:25 

Lessonnettes d’alarmes se multiplient ces deniers temps quant à la dangerosité dela situation financière et économiques du pays et ses perspectives.

En24 heures nous avons eu droit à deux constats inquiétant ; l’un émanant del’union nationale des opérateurs publics (UNEP) et l’autre d’un éminentéconomiste Youcef Bouabdellah. Leur point commun ? La situation financièredu  pays devient de plus en plusinsoutenable.

Pourl’économiste qui intervenait ce mardi matin sur les ondes de la chaîne III,l’équation est simple : «Si oncontinue comme çà dans dix ans le pays se retrouvera à genoux !» faisantallusion au «faux débat» sur les cours du pétrole et le volume des réserves dechanges qui constitue l’Alpha et l’Omega du discours politiques.

« Il faut passer à autrechose ! »recommande vivement Youcef Bouabdellah qui regrette le fait qu’ «aucune réforme structurelle n’a étéentreprise».

L’invité dela rédaction  a fait observer quel’Algérie reste dans la position d’attente à cause de la priorité accordée àl’exploitation des ressources pétrolières, alors que, prévient-il, «uneéchéance mauvaise arrive à grand pas».

Le professeurBouabdallah met en garde contre une «phased’austérité sévère dans le très moyen terme»,  en raison, déclare-t-il, dutemps perdu, depuis 2014, une période, dont il estime, qu’elle aurait pu êtremise à profit pour entreprendre des réformes structurelles de l’économie, autitre d’une dynamique stratégique de développement.

Et deconclure par ce constat accablant : «onse retrouve dans un pays qui a complètement raté son industrialisation !».

Interrogé surl’impact de l’assouplissement de la règle 51/49, Youcef Bouabdellah ne se faitpas d’illusion, estimant qu’il serait «naïf» de croire que le salut pourl’économie nationale viendrait des investissements directs étrangers (IDE).

Pourl’économiste, il va falloir urgemment entreprendre des réformes sur la based’un «consensus avec l’ensemble desacteurs de la société» pour espérer sortir de la «zone rouge».

Ceconstat alarmant recoupe celui de l’union nationale des entrepreneurs publics(UNEP)  qui a décelé lundi «De nombreux indicateurs indiquent quel’économie nationale est actuellement confrontée à des contraintes drastiques àcaractère structure».

Lesopérateurs publics expliquent la panne économique à travers notamment la «baisse importante des plans de charges, à labaisse constante de la demande sur les biens et services, ainsi qu’à lapersistance des créances non recouvrées et à la difficulté d’approvisionnementen matières premières, pièces détachées ou intrants».

Dequoi rendre l’équation algérienne un peu plus compliquée alors même que lacrise politique s’installe dans la durée.

 

 

 

 

 

 

 

 



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