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L’ Algérie en plein dans la bataille pour sa sécurité hydrique : 139 barrages à l’horizon 2030

06-08-2017 14:26  Nourredine B

De 75barrages d’une capacité totale de 6,5 milliards de mètres cubes, actuellement,l’Algérie ambitionne d’atteindre un total de 139 infrastructures à l’horizon2030. Cet objectifobéit au souci des autorités de rapprocher le pays de sa sécurité hydrique.

C’est ce quesouligne une mise à jour économique portant sur l'Algérie, rédigée par OxfordBusiness Group (OBG).

Entretemps, OBGretient, déjà, une étape «importante» dans les deux ans et demi à veniravec la mise en service d’une série de nouveaux barrages, au nombre de neuf et dont la mise en service de cinq d’entre eux estprévue pour la deuxième semestre de cette année.

Il s’agitdes barrages d’Ouljet Mellegue (Tébessa), de Soubella (M’sila), de Béni Slimane(Médéa), d’Oued Taht (Mascara) et de Seglaba (Laghouat).

Ensemble,ces barrages seront dotés d’une capacité de retenue totale de 500 millions demètres cubes, selon l’étude, alors que les quatre autres démarreront leursactivités au cours des deux années suivantes.

 Répondreà l’impératif d’un enjeu mondial majeur

Faisant unétat des lieux, la même étude fait remarquer que l’Algérie comptaitactuellement 75 barrages d’une capacité totale de 6,5 milliards de mètres cubes.

Peu ou prou ?Le rapport d’OGB met en avant certains paramètres contraignants tels le contextede croissance de la population de hausse des températures, d’industrialisationaccrue et de développement du secteur agricole. Soit des besoins accrusauxquels il faut bien répondre.

Dans cetteveine, le document pointe le développement de la production d’eau potable àpartir de l’eau de mer, relevant à ce niveau que plusieurs usines dedessalement construites depuis 2000 permettaient désormais l’approvisionnement eneau douce à partir de l’eau de mer de la Méditerranée.
Une démarche traduite par la réalisation, illustre OGB, par la station dedessalement par osmose inverse de Magtaa à Oran, dotée d’une capacité detraitement de 500 000m³/jour et apte à approvisionner en eau potable 5 millionsde personnes, la plaçant comme la plus grande usine de toute l’Afrique.

Ainsi, cettestation est-elle venue s’ajouter à celle d’El Hamma (Alger), produisant autourde 200 000 m³/jour pour assurer l’approvisionnement en eau d’1,5 million d’habitantsde la Capitale.

Endéfinitive, l’étude d’OGB conclut qu’, ensemble, barrages et infrastructures dedessalement ont multiplié par près de trois la capacité du pays de distributiond’eau potable destinée à la consommation, celle-ci passant d’1,2 milliard demètres cubes en 1999 à 3,5 milliards aujourd’hui.

Mais lagageure n’en est pas pour autant tenue dans la mesure où les ressourcesrenouvelables d’eau douce intérieures diminuent et du fait d’un milieu naturelcontraignant, qui fait du réapprovisionnement des réservoirs une tâchedifficile.

A cet effet,d’ailleurs, la mise à jour de l’Oxford Business Group rappelle que le gouvernementalgérien   n’a pas manqué de prendre en compte, dans sondernier plan quinquennal, la nécessité d’effectuer davantage d’investissementsdans le ce domaine, faisant remarquer que le plan d’action économique pour lapériode 2015-2019 allouait 18 milliards de dollars à l’amélioration de la sécuritéhydrique, soit le plus important domaine d’investissement.

  




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