Les passagers d’Air Algérie ont été surprisce matin par une grève sauvage, une autre des PNC qui ont mis à exécution leurpréavis. De longues files de voyageurs, à bout de nerfs, devant les guichets d’enregistrement, sont montrés par Ennahar TV. Ils ne sont surtout pas sûrs de partir.
« Nous n’avons aucuneinformation, depuis ce matin, j’ai pris connaissance de cette grève en écoutantla radio », enrage un voyageur originaire de Tizi-Ouzou qui déplore l’absenced’information de la part des services d'Air Algérie. Tous les vols intérieurs et extérieurs sontannulés.
Des « on dit », laissent croire quela DG d’Air Algérie, en concertation avec le ministre du Transport, envisage lalocation d’avions aux compagnies étrangères avec des équipages pour faireembarquer les voyageurs en international.
Karim Ourad, président dusyndicat autonome des PNC indique qu’à 13 h30 « il n’y a pas le moindre contactavec la DG ». Pour ce responsable syndical, « il n’est pas question dereprendre le travail avant l’aboutissement de nos revendications. »
Selon lui, la Direction d’Air Algérien’a pas respecté ses engagements contenus dans l’accord de 2017. « Queles choses soient claires, on ne demande pas une augmentation des salaires, maisjuste une régularisation de notre situation, selon le calendrier convenu avecla Direction générale. »
Par rapport aux difficultés financières de la campagnie, le syndicaliste ne veut rien savoir : « Ils disentqu’il n’y a pas d’argent, où ils trouvent alors l’argent pour acheter et louer desavions », interroge-t-il, non sans une certaine désinvolture.
Quant aux passagers, les éternelsdindons de la farce, Karin Ourad se contente juste de « se désoler »pour eux, renvoyant la faute à la direction générale.
Vivement l’ouverture duciel pour que cesse le chantage permanent !