Algérie 1

Icon Collap
...

Jil Jadid déplore l’emprisonnement des personnes pour des «motifs politiques»

15-04-2020 18:19 

Le parti de Soufiane Djilali, Jil Jadid qui vient de tenir son conseilPolitique regrette que des algériens soient emprisonnés pour’ des motifspolitiques.

Dans le document ayant sanctionné cette réunion, Jil Jadid semblecoincé entre le souci de «déplorer» des manquements aux libertés individuelleset collectives et celui de ne pas attaquer frontalement le pouvoir avec le quelil compte peut être faire un bout de chemin.

C’est pourquoi, le parti de Soufiane Djilali se contentepolitiquement de souhaiter que «l’Algérie puisse rapidement une stabilitéinstitutionnelle».

 C’est à peine s’il concèdeque les algériens ne doivent pas être emprisonnés pour des motifs politiques.

«Au plan des libertés, quelques que soient les griefs des uns etdes autres, il est déplorable d’avoir des compatriotes en prison pour desmotifs politiques».

De même que la formation de Soufiane Djilali prend le soin de nepas trop se «mouiller» concernant la liberté d’expression et de la presse en cesens que la déclaration ne parle même des journalistes emprisonnés et desjournaux électronique bloqués.   

Jil Jadid s’en sort avec cette laconique phrase sous formed’un vœu pieu : «Enfin, la liberté d’expression et de la presse doit êtrel’un des objectifs à concrétiser».

Même attitude à l’égard de la situation politique que ce particonjugue au futur. «A l’avenir, avec des règles du jeu politique, claires ettransparentes, nul ne serait tenté d’exercer un rapport de force avec desautorités légitimes. Le but de tous est de construire un Etat de droit. Lemoment d’apaiser les esprits est venu», lit-on dans le document du  parti de Sofiane Djilali.

Un document dontl’essentiel a été consacré à la gestion du COVID-19 dont il pointe certaineslacunes sans pour autant remettre en cause les efforts de l’Etat.

Au plan économique, JilJadid  se borne à souligner comme tout lemonde que les conséquences «seront à l’évidence d’un autre ordre».

La chute du prix du pétrole conjugué à l’absence de productionnationale notable met le pays, d’après lui, «en grave danger face à unedégradation inéluctable des conditions de vie».

 



Voir tous les articles de la catégorie "A la une"