Le ministre de l’Industrie et des Mines, Ferhat Ait Ali Braham a indiqué, mardi, que le nouveau cahier des charges régissant l’industrie automobile en Algérie n’obligera pas les investisseurs étrangers de s’associer à un partenaire local mais leur imposera un apport financier et technologique.
S'exprimant au Forum du quotidien El Moudjahid, le ministre a souligné que le prochain cahier de charges, qui sera établi par son département, posera des exigences aux investisseurs étrangers telles qu’une implication financière à travers "un investissement majoritaire si nécessaire".
"Nous n’obligerons pas l’investisseur de s’associer à un partenaire national mais on lui imposera d’apporter le financement et le savoir faire", a-t-il expliqué.
Dans le même sillage, le ministre a assuré que les pouvoirs publics travailleront afin de permettre aux opérateurs de l’industrie automobile existant en Algérie de"s’intégrer dans les clauses du nouveau cahier de charges".
Le nouveau cahier de charge, poursuit M. Ait Ali Braham, imposera la réalisation initiale de certains équipements tels que le carrossage afin d’avoir dès le début une coque et un châssis algériens.