Le gouvernement semble décidéà mettre le holà dans le circuit de l’import-import pour juguler le phénomènede la surfacturation qui est devenu le «sport» de prédilection d’une faune de corrompus.
En effet, le ministèredu Commerce planche sur un projet de décret exécutif devant modifier complétercelui du 30 novembre 2005, fixant les modalités d’exercice des activitésd’importation de matières premières, produits et marchandises destinés à larevente en l’état, selon un communiqué des services du Premier ministre.
«Ce texte vise à luttercontre la propagation des infractions liées à l’exercice de ces activitésd’importation, notamment celles relatives à la surfacturation, la location desregistres du commerce et la non localisation des importateurs », lit-on dans le communiqué.
Ce projet de décret a étéprésenté par le ministre du commerce mercredi dans d’une communication lors d’une réunion duGouvernement présidée par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad parvisioconférence.
La nouvelle mesure conditionnel’exercice de cette activité par «l’obtention d’un certificat despécialisation et la souscription à un cahier des charges.»
Pas sûr que cela plairait aux amateurs de lasurfacturation et autres pratiques malsaines qui ont jusque là causé des pertesénormes au trésor public.