La saison qui s’achève a consacré, de façon méritoire,une USM Alger qui aura mené à sa guise le championnat national de la Ligue1-Mobilis, qu’il a incontestablement dominé et contrôlé.
L’irréductible leader n’a marqué le pas qu’avecle fâcheux épisode traduit par la mise en détention préventive de son big boss, Ali Haddad. Unepériode noire où l’équipe de Soustara allait en chute libre, grillant unmatelas de protection arrivant à 9 points à quelques encablures de la fin de la compétition.
Et pis, à un seul petit point à la veille de l’ultimejournée et un périlleux déplacement à Constantine alors que son second, la JSKabylie évoluait la fleur aux dents, à domicile devant le CABBA.
Une configuration parfaite pour unrenversement in extrémis de la situation au classement mais aussi pour desspéculations et polémiques incontournables.
Le coup d’état n’ayant pas eu lieu, on a eudroit à un second chapitre où l’opprobre est jeté sur ce nouveau sacre de l’USMA.
Echangeant des accusations graves par médiasinterposés, les deux principaux responsables de la JSK et du CS Constantine ont encore plus vicié une atmosphère déjà jalonnée, à longueur de saison, par des accusations de magouille et decorruption.
D’où l’impérieuse nécessité, sûrement, d’entamer des référés judicaires à même de fairela lumière sur de telles présomptions et endiguer un mal profond qui prendracine.
Il reste que si l’USMA est consacrée de factosur le terrain, le mérite de la JSK est autant remarquable. Fruit d’un retour tonitruant sur le leader en fin desaison, ce qui dénote du peps des Canaris, pour occuper une improbable deuxièmeplace au classement, après avoir flirté avec la relégation sur deux saisons desuite.
Le Paradou AC constitue l’autre sensationnotable de la saison. En effet, les Académiciens, qui continuent à défrayer lachronique, grâce à l’étalage du talent de ses différentes cuvées, ont manqué depeu rafler le titre national.
Se targuant de compter dans leurs rangs le meilleur buteur, Naïdji,de cette édition avec 20 buts, les jaune et verts ont ramené à la raisonpratiquement toutes les grosses cylindrées de la L1.
Enfin, troisième nominé, le CR Belouizdad.Quasiment un conte de fée. Flash back pour le comprendre.
A l’inter saison, le Chabab est saigné à blanc avec la désertion de ses rangs d’unedemi- douzaine de ses meilleurs éléments. De cause à effet, le club estsanctionné, à l’entame de la compétition, en raison du litige l’opposant avec ces mêmes joueurs, par un match perdu par pénalités. Le calvaire s’installait.A la dernière journée de la phase-aller, leCRB est lanterne rouge.
Le Goupe MADAR, Saïd Allik et AbdelkaderAmrani viennent à la rescousse d’un club en pleine détresse. C’est le jackpot.Les rouges et blancs assurent leur maintien haut la main, pouvant même prétendreau titre symbolique de ‘’champions du retour’’ au vu des résultats enregistrésdurant cette phase où la formation de Laâqiba a surtout composté sonbillet pour la finale de la Coupe d’Algérie.
En définitive et pour peu que ces trois clubsrestent sur la même lancée au niveau de leur management, ils seront appelés à dicter leur loi lasaison prochaine. Les paris sont ouverts !