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Il répond aux questions des chefs d’entreprises : Ouyahia entre prudence et langue de bois

18-10-2017 10:56  N. S

Après son discours, en ouverturede l’université du FCE, Ahmed Ouyahia s’est prêté au jeu des questions réponsesavec les chefs d’entreprises. Un exercice auquel il n’est pas très rompu, avecdes réponses relativement concises et générales et surtout prudentes. Il est vraique le premier ministre est beaucoup plus l’aise quand il s’exprime ex cathedraà la tribune de l’APN, avec un discours préparé, que d’avoir à faire de ‘’l’impro’’.

C’est le patron de MACIRVIE, HakimSoufi qui a ouvert le feu roulant des questions en soulevant le problème du e-paiementet les difficultés qui caractérisent son extension en Algéreie. Ouyahiaprofitera pour annoncer que son gouvernement présentera prochainement une loidevant le parlement.  En attendant, il rendhommage à la ministre des TIC pour son « travail formidable. »

Concernant les Assurances, une autre questionsoulevée par Soufi, le premier ministre a  préféré s’en remettre à son ministre du Commerce,vu le caractère technique du dossier se contentant pour sa part de répondre « jevous encourage à aller de l’avant.» En revanche, il a plaidé pour un rôlede lobbying de la communauté algérienne en France pour apporter son expertiseau pays.

Amor  Benamor parlera de la problématiquedu chèque, dans les transactions commerciales en Algérie, en lui rappelant qu’ilétait un des premiers à vouloir imposer son usage, dans la fameuse loi dejuillet 2011.

Dans sa réponse, Ouyahia, a saisila perche pour rappeler justement la réaction négative de certains segments dela société au chèque. « Faisons un deal entre grandes entrepriseset administration pour en finir avec la culture du cash. C’est vous qui pouvezimposer le chèque. Il est vrai qu’il y a le problème du chèque sans provision,son auteur risque d’aller en prison, mais l’opérateur reste perdant, il fautaller vers la culture du chèque », tempère-t-il

A la question de Baya El Hachemi,qui opère dans le secteur culturel Ouyahia s’est montré ouvert en assurant que « l’Etatest prêt à financer des projets dans l’industrie culturelle avec des prêts à tauxzéro.»

Hassan Khelifati, patron d’AllianceAssurances, a soulevé la question de la Bourse d’Alger et la nécessité de larelancer, de lui faire jouer un plus grand rôle dans la conjoncture économique actuelle.

Réponse presque sèche d’Ouyahia :«tant que je suis Premier ministre, il est hors de question que l’Etat ouvrele capital des banques publiques par la bourse. Les banques algériennes ontsurtout besion d’un savoir-faire et de management.»  



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