Lerebond spectaculaire de la pandémie du Coronavirus dans certaines régions dupays a mis sous pression structures et personnels hospitaliers qui sont débordés par les fluxquotidiens de nouveaux cas positifs.
Présentsamedi à Ain Defla, dans le cadre d’une visite à l’hôpital de Khémis Miliana,le Pr Benbouzid a appelé les personnels hospitaliers à fédérer » leursefforts dans la lutte contre la Covid-19, soutenant que cette démarche est àmême de permettre d’endiguer la pandémie.
"Entant que médecins, nous n’avons désormais qu’un seul ennemi (la Covid-19,Ndlr) et c’est pour cette raison qu’il nous est absolument nécessairede fédérer nos efforts dans la lutte contre ce redoutable virus",a-t-il expliqué en s’adressant aux soignants.
Il a attesté que l’avènement de la pandémie du nouveau coronavirus a fait queles acteurs activant au sein du secteur de la santé se trouvent, depuis uncertain temps, "sous les feux de la rampe", soutenant que cet état de faitdoit les inciter à se surpasser pour prendre en charge les doléances descitoyens en quête de soins.
Il a,dans ce contexte, noté qu’en raison de la propagation de la pandémie etdes risques énormes de contaminations, tous les services des hôpitaux doiventtravailler en étroite collaboration afin de prendre en charge, avec ,"laplus grande célérité possible", les malades atteints de Covid-19.
S’attardantsur le manque de lits signalé dans un certain nombre de structureshospitalières, il a souligné qu’à l’exception des services des urgenceset de gynécologie obstétrique, tous les autres services doivent fairepreuve de "solidarité" en en consacrant un certain nombre pour la priseen charge et le suivi des malades atteints par le Covid-19.
Estimantpar ailleurs "inopportun" d’évoquer les dénominations "public/privé",il a fait remarquer qu'à l'heure actuelle, le plus importantest de focaliser sur le malade et les moyens de sa prise en charge"avec célérité, sans perdre de vue l’aspect qualité des soins".
"Ences temps de pandémie, nous ne faisons pas de différence entre secteur publicet privé. Indépendamment du fait que certains praticiens exercent dansle secteur public et d’autres dans le privé, il n’en reste pas moins quela santé forme un seul secteur", a-t-il affirmé.
Dansle but d’étayer son affirmation, il a indiqué que les tests PCR ainsi que lesexamens virologiques et de radio sont susceptibles d’être réalisés par leslaboratoires privés, "l'important étant de prendre en charge le malade",a-t-il insisté.
L'appel du ministre de la Santé samedi à Ain Defla intervient le jour même où le nombre de cas positifs est de 430, ce qui témoigne de l'urgence de la situation et de la nécessité de la mise en commun des moyens matériels et humains, conjugués à une prise de conscience citoyenne.