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Il les accuse d'avoir trahi la France : le "sermon barbare" de Boualem Sansal contre les supporters algériens

27-07-2019 15:27  Amel Benabi

Décidément l’écrivainBoualem Sansal ne rate aucune occasion pour flinguer son  pays, se payer les têtes de ses compatrioteset monter pattes blanche à la …France.

La victoiredes Verts en coupe d’Afrique et la célébration grandiose de l’événement lui aoffert l’occasion de déverser à nouveau son fiel, histoire, espère-t-il, de gâcherla fête.

Sur lescolonnes très hospitalières de Marianne, qui le présente pompeusement comme un «finobservateur du mal-être identitaire de son pays» (sic), Boualem Sansal a acceptévolontiers de jouer le «barbare» dans l’édition du 19 juillet, en commettantune tribune horrible au titre évocateur : «Les supportersalgériens violents ont trahi la France».

Tout au longde ce texte à charge contre l’Algérie et les algériens, notamment ceux vivant enFrance, l’écri…vain, s’en est pris par des mots très violents sur sescompatriotes dont la joie débordante après la sacre des verts serait le résultatd’une vie dans la «honte» longtemps refoulée.

«Nous,Algériens, avons rarement l'occasion d'être fiers de nous. Constamment, nousvivons dans la honte de ce qu'ont fait de nous et de notre pays ceux qui nousgouvernent depuis l'indépendance. Partout dans le monde, «Algérien» rime avec «vaurien»écrit Sansal en effet.

Cette tristeréputation de «vulgarité» et «d’incivilité» qu’il colle arbitrairement  et d’autorité aux algériens, Sansal, le «civilisé»et le «bien intégré», ne la supporte pas ; il s’en défend pour plaire à sanouvelle mère patrie.

Et dans sonterrible réquisitoire contre les supporters algériens «coupables» d’avoir crié unpeu plus leur joie, et causé quelques incidents somme toute mineurs en France, BoualemSansal a dégainé sa haine sans ménagement au point de faire pâlir de jalousieMarine le Pen :   

«Lacatastrophe est venue de nos compatriotes vivant en France. La honte noussubmerge de nouveau » .... ils ont trahi la France qui les a accueillis,qui leur a donné la possibilité de vivre dans la liberté et la démocratie.»

Même les françaisles plus hostiles aux franco-algériens et à l’Algérie en général  n’ont pas osé de tels raccourcis qui suintentla haine de soi. Boualem Sansal trempe ainsi sa plume dans la gadoue pour soulignerun peu plus sa vocation d’écrivain  à la solde des milieux franchouillards etréactionnaires en France.      

Qui mieux qu’un«arabe de service» et en service pour dire l’indicible et afficher l’ignobleposture d’un homme qui verse dans l’auto-flagellation pour faire dans lepolitiquement correct sur les plateaux parisiens.

«Quand tuperds tes racines, et que, ceux qui tu désires ne veulent point de toi, dis moiqui est- tu ?

Cettesagesse puisée dans le répertoire de l’artiste Lounis Ait Menguellet s’appliqueassurément très bien à cette pitoyable posture de «contrebandier de l’histoire»qu’affiche Boualem Sansal, pour reprendre ’autre formule tout aussi géniale deRachid Boudjedra.  

Cetteméchanceté gratuite déclinée sur la tribune de Marianne à l’égard des enfants deson pays pourrait valoir un «prix littéraire» à son auteur comblé de l’autrecôté de la méditerranée.

C’est peutêtre le serment de Sansal de jouer le «barbare» en servant de prêt à penser médiatiqueet littéraire quitte à retourner son fusil contre son camp. Lamentable !. 



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