Entre le syndicat des magistrats et latutelle, c’est de nouveau le « je t’aime, moi non plus », selon uncommuniqué qui prévient samedi d’un risque de retour aux protestations, comme en 2019,si « les revendications socioprofessionnelles ne sont pas entendues ».
Le bureau national du syndicat des magistratspointe en effet, plusieurs dysfonctionnements dans l’exercice du métier de juge, « oscillantentre précipitation stupéfiante et retard bureaucratique ».
Ce qui « porte atteinte au principe d’égalité en tant que fondement dans le processus judicaire », lit-on dansle communiqué qui fait porter la responsabilité de cet état de fait « à laCour suprême et le Conseil d’Etat qui exposent le juge à la risée publique et àl’invective ».
Sur le plan socioprofessionnel, lesyndicat souligne une « dégradation de la situation », du fait de l’absence de concrétisation des engagements de la tutelle », et réclame des gestes dans ce sens afin "desoustraire la corporation des juges aux turbulences cycliques ».
Dans le communiqué, il est aussiquestion du report du mouvement de l’annéedernière, un acte « qui consacre l’arbitraire bureaucratique envers lesjuges sans prendre en considération leursituation professionnelle et familiales », déplore le communiqué.
Enfin, le syndicat des magistratsdénonce les entraves de la tutelle contre l’exercice du droit syndical, lespressions contre les juges syndiqués et réclament la possibilité d’ouverture des bureaux auxsections syndicales pour pouvoiractiver.