Au coude àcoude avec son rugueux rival de Liverpool pour le sacre en Premier League, ManchesterCity a maté, dimanche, Brighton chez lui (4-1) pour s’adjuger le titre,longtemps fêté du reste à l’issue de la partie. Une partie à grosse pressionpour les Citizens face à un adversaire soulagé des affres de la relégation.
Le stressétaient plus grand chez Pep Guardiola, appelé à creuser ses neurones pour sortirle onze qui ne devait pas trembler à Brighton. En d’autres termes, assurer le meilleurcoaching qui soit.
Sur ce plan,le technicien catalan a, à nouveau, fait montre d’une perspicacité et d’unflair qui restent de son seul apanage, en titularisant Ryadh Mahrez.
En effet etmême s’il n’a jamais tari d’éloges sur lui, Pep n’en n’a pas moins fait plus chaufferle banc au fer de lance des l’EN que le faire entrer pour quelques minutes,dans quelques matches.
A tel pointque les fanas des verts commençaient à vociférer à distance, jetant l’anathèmesur Guardiola. Soit, d’un avis unanime, le meilleur entraineur du monde à l’heureactuelle.
Imperturbable,il soulignait à maintes reprises avoir une totale confiance en Mahrez «aux capacitésextraordinaires» et qu’il n’allait jamais le lâcher pour d’autre horizons.
En fait, uneposition qui cachait une mise en conditionnement en règle pour tirer lemeilleur du joueur au moment fatidique. Comme celle d’un titre à jouer sur lefil du rasoir, sous la menace d’un gros Liverpool.
Dimanche, lefauve est lâché. Impliqué sur le but égalisateur, Mahrez marque le plusimportant de la partie, celui du 3-1 qui fait le break.
La longueétreinte donnée par Guardiola à son poulain (Photo- DR), après le coup de sifflet final, endisait long sur l’incroyable aptitude de l’Espagnol à tirer le meilleur de sesjoueurs, tout en les faisant grandir.
Un deuxièmetitre, mérité, a fait encore grandir Mahrez en club. Il lui reste un autre à prendreà la CAN 2019. Pour devenir géant !