Lesarrestations et les condamnations des manifestants du Hirak commencent àsusciter des réactions des ONG des droits de l’homme.
HumanRights Watch s’est ainsi fendu aujourd’hui jeudi d’un communiqué dans lequelelle appelle les autorités algériennes à «libérersans conditionsles manifestantspacifiques arrêtés et à respecter les droits de liberté d’expression et deréunion de tous les Algériens».
Dansce document HRW souligne que «Lesautorités algériennes ont arrêté nombre de militants pro-démocratie depuisseptembre 2019» et que «plusieurs d’entre eux demeurent détenus sur la basede poursuites vagues comme «atteinte à l’unité nationale» et «atteinte au moralde l’armée».
Pourl’ONG américaine de défense des droits de l’homme, cette « vague d’arrestations semble faire partie d’une tendancevisant à affaiblir les opposants aux dirigeants par intérim de l’Algérie etleur détermination à organiser des élections présidentielles le 12 décembre».
PrécisémentHRW s’étonne du fait que «les autoritésprétendent que les élections prévues ouvrent une nouvelle ère de démocratie enAlgérie», alors que, lit-on, «cette répression généralisée des critiquesn’a rien de démocratique».
C’estpourquoi, l’ONG estime que «les autoritésdoivent libérer immédiatement sans condition les militants pacifiques etrespecter les droits à la liberté d’expression et de réunion de tous lesAlgériens».
Pour rappel,les autorités algériennes avaient expulsé, Ahmed Benchemsi, directeur de lacommunication et du plaidoyer pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à HumanRights Watch, le 19 aout dernier qui était en mission en Algérie pour le comptede cette ONG.