Le FFS pourrait décider prochainement de geler son activité au seindu Pacte des partis pour l’alternative démocratique (PAD) dont il est un acteurclé. C'est du moins ce que suggère, l’un des membres de son instance présidentielle, élue il y aquelques jours lors d’un congrès extraordinaire.
Hakim Belahcel puisque c’est de lui qu’il s’agit, ne tranche pas laquestion, mais ses réponses aux questions de nos confrères sabqpress.net lelaissent clairement entendre.
En effet, il a assuré que la prochaine session extraordinaire du Conseil national du FFS va «réhabiliterle dialogue et la concertation profonds au sein des instances des parti quiavaient été absentes jusque là à cause de la crise organique et prendra lesdécisions idoines». Une déclaration qui sonne en effet comme un désaveu implicitede la part de la nouvelle direction à l’adhésion du FFS au processus politiqueinitié dans le cadre du PAD.
Interrogé si la nouvelledirection allait s’inscrire dans le dialogue lancé par le pouvoir, Hakim Belahceln’a ni infirmé catégoriquement ni confirmé cette possibilité, en se contentantde rappeler la position connue du FFS à savoir la «reconstruction d’unconsensus politique sur toutes lesquestions à travers un débat global, sincère et transparent pour trouver lesvoies de sortie de crise».
Quid duprojet de nouvelle constitution ? «Notreposition est claire : pour nous, la vraie constitution est celle quiconsacre la souveraineté du peuple algérien et qui permettra à notre pays de seplacer au niveau des pays démocratique qui mettent le citoyen au centre desdécision. Une constitution qui émanera d’une assemblée constituante souverainede manière transparente et démocratique», explique, ce membre de ladirection du parti de feu Hocine Ait Ahmed.
Une positionqui semble placer le FFS en dehors du débat sur la nouvelle constitution que leprésident Tebboune a lancé depuis quelques mois. Pour autant, rien ne dit quece parti qui s’est doté d’une nouvelle équipe a définitivement et clairementtranché ses choix politiques.