Le mouvementde grève des médecins résidents et des paramédicaux a entrainé desperturbations dans les établissements hospitaliers d'Alger, malgré le serviceminimum assuré dans certains hôpitaux, ont indiqué lundi des chefs de servicedans les centres hospitalo-universitaires (CHU) d'Alger, cités par l’Aps.
C’est laprogrammation des interventions chirurgicales qui a pâti le plus, notamment parle débrayage des paramédicaux et dont le chef de service ORL de CHU MustaphaBacha, Djamel Djenaoui, déplore une «paralysie totale», a-t-il affirmé,appelant les pouvoirs publics à prendre «des mesures urgentes pour régler ceproblème», prévient-il.
Pour sapart, le Pr Lahbib Douaghui, chef de service des maladies thoraciques et respiratoiresau CHU Hassani Issaad (Béni Messous), a regretté une «situation de blocageinduite par la grève de ces deux corps», appelant, à son tour, lesautorités à «trouver des solutions urgentes, avant que la grève n'entraineune paralysie totale de l'activité au sein des hôpitaux», met-il en garde.
De son côté,le SG de la section syndicale des paramédicaux du CHU Mustapha Bacha et coordonnateurdes activités médicales du département de néphrologie, Riad Rouchiche, aaffirmé que le syndicat veillait, en dépit de la grève, à assurer le serviceminimum.
Et depréciser que le syndicat était contre la grève mais était obligé d'y adhérerpour «défendre les syndicalistes contre les agressions répétées et demanderde revoir la carrière professionnelle», a-t-il expliqué.
A noter queles médecins résidents ont décidé de poursuivre leur mouvement de grève, entamédepuis deux mois, jusqu'à satisfaction de leurs revendications par legouvernement, selon le président de la CAMRA, Dr. Mohamed Taileb.
Pour rappel,les revendications soulevées par les médecins résidents sont principalementliées au service civil, au service national et aux conditions de travail.