Mabrouk Yessad , président du syndicat des magistrats, estrevenu vendredi sur les circonstances qui ont abouti, in fine, à l’accord avecle ministre de la Justice, expliquant au passage « n’avoir jamais subi depression, ni fait l’objet de quelque chantage de quelque partie que ce soit ».
S’exprimant sur sa page Facebook, il indique qu’ « iln’était pas possible d’avoir un seuil plus haut de résultats, au regard descirconstances et du climat général quiont entouré la grève, notamment certaines mentalités et les manœuvres dupouvoir exécutif et de ses bras ».
A en croire Mabrouk Yessad, l’accord avec le ministre de laJustice est l’aboutissement de plusieurs rencontres qu’i la eues lui-même avec « deshautes responsables sécuritaires, les présidents de ‘APN , du Conseil de laNation, du Conseil national des droits de l’Homme et certainsministres ».
« J’ai transmis à tout le monde et en toute fidélitéles revendications des magistrats, comme elles ont été exprimées lors de nosdifférents rassemblements syndicaux et nos différentes correspondances, précise le président dusyndicat, ajoutant que certains ont agrée d’autres ont exprimé des regrets »
Pour Yessad, le plus important c’est l’accord qui a aboutien quelque sorte à la remise en cause du mouvementdécidé par le ministres, dés lors que les victimes de ce changements ont lapossibilité de voir leur situation changer , à la condition qu’elles justifie par des arguments objectifs les motifs de leurs recours ».
Pour rappel, la grève des magistrats, une première enAlgérie, a été suspendue mardi , après dix jours d’arrêts de travail, marqué par un bras de fer entre le SNM et le ministre de la Justice Belkacem Zeghmati qui ne voulaitabsolument pas faire marche arrière par rapport au mouvement des magistratstouchant pas moins de 3.000 personnes ».