Animant une conférence de presse,samedi, le ministre de l’enseignement supérieurs et de la recherche scientifique,Tahar Hadjar,  a évoqué la grève que les étudiantsde  l’école normale supérieure deBouzaréah, observent voilà maintenant plusieurs semaines.

Sur la question, le ministre a laissévoir une exacerbation extrême, se contentant de souligner que cette grève nepouvait qu’aboutir «à une année blanche où l’étudiant sera le grand perdant», a-t-il asséné mettant ainsiles principaux acteurs devant le fait accompli.

On retrouvera le même ton, blasé, de TaharHadjar, en abordant  la problématiqueliée au syndicat estudiantin de l’Union générale des étudiants libres (UGEL).

De fait, et sans mettre en avantquelque argument à même de laisser entrevoir des perspectives de dialogue, le ministretranche de façon radicale en brocardant le président de l’UGEL.

«Le président de l’UGEL n’est pasun étudiant et n’appartient pas à la famille universitaire», en dira-t-il,avant de se faire menaçant, promettant que  le MESRS allait prendre, dès demain dimanche,toutes les mesures pour «mettre fin  àcette illégalité», a prévenu le ministre.