Comme ilfallait s’y attendre, les pouvoirs publics ont décidé de soulager quelque peu latrésorerie des petites et moyennes entreprises publiques et privées ayant été durement impactées par la léthargieéconomique induite par la pandémie du coronavirus.
En effet,et en application des résolutions du dernier Conseil des ministres, le ministèredes Finances vient d’annoncer le gel dupaiement des charges financières des opérateurs économiques touchés par lesretombées de la crise sanitaire.
«Dans lecadre de la mise en œuvre des directives de Monsieur le Président de laRépublique données lors du Conseil des Ministres du 26 Juillet 2020 visant àalléger la charge fiscale incombant aux opérateurs économiques touchés par lesretombées de la crise sanitaire et à veiller à la relance et à la préservationde leurs activités, il est porté à la connaissance des contribuables ladécision de geler le paiement des charges financières», souligne un communiqué duministère des finances.
Cefaisant, les opérateurs économiques concernés, «bénéficient de la suspension del'application de toutes pénalités, amendes et majorations encourues en casd’éventuels retards dans l'accomplissement des obligations fiscales, durant lapériode de confinement.»
Parconséquent, précise le communiqué, toutes pénalités, amendes ou majorationsconstatées par l'administration fiscale «seront annulées par voie de remisegracieuse».
À propos du manque à gagner engendré au détriment de cesentreprises, Le directeur général du Trésor public, Fayçal Tadinit, quis’exprimait ce mardi sur les ondes de la chaine III, a déclaré qu’uneévaluation «la plus précise possible», sur la base d’informations que vas’occuper de récolter une Commission de sauvegarde créée récemment à cet effet.
Il a par ailleursexpliqué que les aides aux entreprises en difficulté avaient été entérinées, enmars 2020 par les banques, en faveur de celles endettées auprès d’elles et dontcertaines, a-t-il indiqué, ont perdu la totalité de leurs recettes.
Réparerla casse
Dans lemême ordre d’idées, le gouvernement informe les opérateurs économiques dontl'activité demeure affectée par la situation sanitaire actuelle, en raison desrestrictions édictées pour l'exercice de leur activité, qu’ils disposent del’avantage de «solliciter un échéancier de paiement des impôts et taxes dus,en fonction de leurs capacités financières».
Cettemesure salutaire aux chefs d’entreprises durement affectés par la COVID-19s’ajoute à celle prise en faveur des bataillons de travailleursjournaliers qui vont être indemnisés àhauteur de 30.000 dinars, sur une durée de trois mois. Au total, ce sont plusde trois millions de travailleurs quipercevront 90.000 dinars représentant trois mois de chômage.
LeDirecteur du Trésor à souligné que les aides aux entreprises en difficultéavaient été entérinées, en mars 2020 par les banques, en faveur de cellesendettées auprès d’elles et dont certaines, indique-t-il, ont perdu la totalitéde leurs recettes.
M.Tadinita évoqué également l’accès facilité à des crédits d’exploitation pour permettreà ces dernières de faire face «aux charges qu’elles doivent honorer ». Selonlui, ces mesures «reconductibles», ont consisté à reporter le paiement deleurs échéances, à annuler leurs pénalités de retard et à rééchelonner lescrédits dont elles ont bénéficié auprès des agences bancaires.