L’idée qui remonte à plusieurs années est enpasse de se concrétiser : Les gardes communaux, les patriotes et lesfamilles victimes du terrorisme veulent se faire entendre par les autorités enfaisaient cause commune.

Comment ? En mettant enplace une organisation unifiée qui se chargera de prendre en charge lesrevendications morales et matérielles de ces trois catégories de citoyens ayantété confrontés durant la décennie noire aux affres du terrorisme.

Pour ce faire, lesreprésentants des trois collectifs sesont réunis hier au bureau régional d’Alger du RCD, rue Didouche Mourad, pourposer les jalons d’une «Alliance nationale citoyenne» (ANC) avons-nous apprisde sources proches des organisateurs.

Cette structure est conçue commeun «espace d’échange de visions et de coordination sur la situation du payset pour défendre les acquis arrachés au prix du sang».

Ce premier rendez-vous a réuniune brochette de représentants de plusieurs wilayas notamment du centre  (Tizi-Ouzou, Bouira, Alger, Tipaza) del’ouest (Chlef, Aïn Defla, Mascara) et de l’est (Jijel, Constantine, Oum ElBouaghi et Batna).

Au terme de ces premierséchanges, les participants ont convenu de préparer un document consensueldevant résumer les revendications des trois catégories et qui sera adressés auxhautes autorités du pays.

Il faut rappeler que les patriotes et les gardescommunaux ont vainement tenté et à plusieurs reprise de marcher sur Alger pourfaire valoir leurs droits. De même que les voix des familles victimes duterrorisme sont de moins en moins audibles.