Si la semaine passée bonnombre de rencontres de football, de la L1 notamment, ont dû être reportées en raison desmanifestations politiques que connait le pays, il est fort à craindre que les reports aillent se multiplier au vu dela contestation populaire qui ne faiblit pas.
Au contraire, elle va en s’amplifiantet devrait culminer ce vendredi justement.
Quand on sait que les stadesont, traditionnellement cette particularité, de constituer un exutoire tout désignéà la colère et les frustrations de la foule, faudrait-il s’attendre à ce que lecalendrier championnat national subisse de profonds chamboulements.
De fait, et alors que l’annéeen cours sera marquée par l’important rendez- vous continental de la CAN 2019,impliquant la sélection nationale d’ores et déjà qualifiée à la phase finale enEgypte en juin- juillet, c’est unvéritable casse- tête chinois qui sepose à la Ligue de Football Professionnelle (LFP), chargée de la gestion descompétitions.
Le premier à avoir semblé subodorerune telle occurrence est le premier responsable de la LFP, Abdelkrim Medouar,qui a fait état tout récemment de ses envies de remettre le tablier.
Si Medouar n’a pas expressément évoqué cet impondérable,né de manifestations de rue fulgurantes, préférant s’adosser à de vaguesprétextes techniques, il reste que la conjoncture en cours dans le pays nepourrait s’accommoder du déroulement d’une compétition qui surfait, bien avant, sur des vagues de violences multiformes.
Rappelons seulement que leprésident de la LFP s’était engagé au respect des échéances du programme de lacompétition.
Mais les appréhensions sonttelles, aujourd’hui, que le spectre des mauvais jours plane même sur la prochaine sortie de l’EN, pour le compte dela dernière journée des éliminatoires de la CAN 2019, prévue le 22 mars a stadeMohamed Tchaker de Blida.
A rappeler que l’Algérie occupela première place du Groupe D, avec 10 points, suivie par le Bénin, 7 points etle Togo et la Gambie avec 5 points, chacun.