Les Algériens, pas obligés de mangerde la sardine ? L’interrogation renvoie déjà à un postulat de tristemémoire, sur la consommation du yaourt.
‘’Poisson du pauvre’’, ou supposé tel,renfermant de grandes propriétés nutritives, la sardine est affichée de 700 jusqu’à1000 DA/kg suivant sa qualité du jour et certains endroits.
Cette envolée, graduelle, estenregistrée depuis un bon bout de temps. Chose qui a dû contraindre le ministrede la Pêche, Sid Ahmed Ferroukhi ‘’à sortir du bois’’ pour tenter une explication.
Ainsi, lors de son passage à lachaîne1 de la radio nationale, Ferroukhi a estimé que cette flambée de prix revenait «essentiellementaux coûts élevés de la pêche de la sardine, notamment en ce qui concerne lesmoyens utilisés tel que le carburant, les filets, les bateaux de pêche».
Des paramètres de base, il est vrai,mais qui n’ont pourtant pas empêché son collègue des transports de les réfuter récemment pour retoquer les revendications sur la hausse destarifs des transporteurs, après la hausse des carburants.
Ferrouki a certes mis en avant,encore, qu’il s’agissait d’une richesse halieutique «limitée et soumise àune saison biologique», greffant à ce facteur un autre qui semble pourtantpleinement des missions de son secteur.
Il s’agit de la régulation du marchédans la mesure où le ministre concède qu’iln’était pas « approvisionné en quantité requise par rapport à lademande».
De fait, et il est loisible de leconstater sur le terrain, quand la sardine chevauche allégrement les 1000 DA/kgdans des marchés de la commune d’Alger, elle est proposée à la moitié de ceprix, aux portes même de la Capitale. Il y a forcément maldonne, quelque part.