Le président de la fédérationalgérienne de Football (FAF), Kheireddine Zetchi, a réaffirmé, vendredi, son intentionde ne pas briguer un deuxième mandat à la tête de l’instance fédérale.
Faisant un large tour d’horizon lorsde son passage sur les ondes de la radio nationale, Zetchi, s’il a certesabordé des questions d’intérêt, telles la reprise du championnat, l’affaire del’enregistrement sonore, ses rapports avec le MJS ou encore la CAN 2021, n’aurapas moins focalisé sur son avenir à la tête de la FAF sur lequel il sembleavoir irrémédiablement tranché.
Et il donne bien l’impression d’unhomme résolu, allant jusqu’à s’engager à bien préparer le terrain à sonsuccesseur, mettant en avant que «L'année2019 a été exceptionnelle pour le football algérien, à tous les niveaux. Mêmeen termes de résultats, nous avons largement dépassé nos prévisions. Ce qui esttrès encourageant, mais je ne compte pas briguer un autre mandat pour autant.Je pense laisser la place à quelqu'un d'autre, avec l'espoir qu'il réussisse àaller encore plus loin», dira-t il en substance,dans une déclaration faite l'année passée.
La messe est dite ? Le présidentde la fédération a eu déjà à formuler ses envies de jeter l’éponge.
En plongeant dans la réalité amère d’unfootball national comme prédestiné au marasme infini, avec son statut hybride,ses forfaitures sur plusieurs prismes, ses luttes intestines ainsi que ses violencessur les terrains, le père spirituel de l’Académie du Paradou AC, a dû,ébouriffé, mesuré l’ampleur des dégâts d’une tâche qui suppose l’alliancesacrée au sein de toute la sphère du football mais où, dans la réalité, leprésident de la fédération se retrouve toujours dans la solitude du coureur defond.
Surtout, Kheireddine Zetchi n’aurapas digéré, et pour cause, l’affront quilui avait été fait lors de la cérémonie officielle de la célébration du sacrede la CAN 2019 où le chef de l’Etat, à l’époque, l’avait ‘’violemment’’ ignoré.Un acte de disgrâce ostensible qui laisse indubitablement des séquellesprofondes.
Cela fait, en définitive, beaucoup deraisons qui donnent à lire que la décision de l’actuel patron de la FAF nerépond pas à un simple effet d’annonce participant de quelque ruse de guerre,mais à une résolution ferme et réfléchie.
Il serait utile de rappeler queKheireddine Zetchi Zetchi avait succédé à Mohamed Raouraoua à la tête de la FAFen mars 2017, à l’issue d’une élection, déjà, controversée et compatit parmises plus farouches opposants l’actuel président de la LFP, Abdelkrim Medouar.