Info Algérie1 : Samir Chaâbna, nommé ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la communauté nationale à l'étranger, a d'un commun accord avec les autorités concernées, renoncé à son nouveau poste, entendant poursuivre sa mission de député au sein de la zone 2 France, et de membre très actif de la Commission des Affaires étrangères à l’Assemblée populaire nationale (APN), avons nous appris de très bonnes sources.

Lors d’une entrevue qu’il a eu avec le Premier ministre Abdelaziz Djerrad, il a demandé à ce dernier de transmettre ses plus vifs remerciements ainsi que ses sentiments de respect et de profonde gratitude au Président de la république pour la confiance placée en lui.

Cette renonciation vient mettre fin à la polémique née de la détention de la nationalité française par l'intéressé et qui vient en contradiction avec le fameux article 51 de la constitution algérienne qui n'autorise pas un binational ou un multinational d'exercer de très hautes fonctions.

Les observateurs de la scène politique nationale avaient vu dans sa nomination un avant goût de la prochaine constitution révisée, censée faire sauter ce verrou.

En effet, l’article 51 de la Constitution algérienne avait suscité en 2016 une vive réaction, notamment auprès des membres de la communauté algérienne vivant à l’étranger. Et pour cause : elle ne garantit pas l’égalité des Algériens en matière d’accès à la haute fonction publique et exclut une partie de la communauté de la vie politique du pays.

Pour rappel, Samir Chaâbna, a été nommé ministre délégué à la suite d'un décret présidentiel rendu public mardi 23 juin 2020.

Il est de notoriété publique que cet ancien journaliste chevronné est actuellement député à son deuxième mandat au titre de son parti Front Elmoustakbal présidé par Abdelaziz Belaïd. il a servi l’émigration plus qu’aucun autre de ses élus au parlement. 

Jouissant d’une moralité sans tâche, Samir Chaâbna continuera à bénéficier de l’estime de ses électeurs et de ses fans qui se comptent  par milliers.