La Coordination nationale desenseignants du supérieur (CNES) ne décolère pas contre le ministère del’Enseignement supérieur qu’elle accuse de l’avoir exclue des assises du dialogue et de la concertation lancés  depuis aujourd’hui 7 octobre. 

Dans un communiqué rendu public, signé par son coordinateur national,Bellat Abdelhafid, le CNES souligne ne pas comprendre que le département deTahar Hadjar marginalise le principal syndicat des enseignants du superieur,alors qu’il prétend vouloir régler les problèmes du secteur. 

«L’absencedu principal partenaire social en dit long sur l’improvisation dans la prise dedécision par le ministère qui se dérobe de sa mission d’appliquer  le programme du président de la république», li-t-ondans ce communiqué. 

Le CNES en veutd’autant plus que le programme du président et le plan d’action du gouvernementinsistent sur la nécessité d’associer les partenaires sociaux au dialogue et àla prise de décision «pour construire la paix sociale».

Face à cet étatde fait, le CNES se dit «contraint» de se réunir prochainement avec les autresorganisations et syndicats de l’enseignement supérieur pour examiner lesmesures et à prendre les décisions qui obligeront le ministère à «cesser cettepolitique qui est de nature à pourrir l’atmosphère et menace la paix au seindes universités».