C’est un Conseil desministres bien particulier qui cristallise l’opinion, que le chef de l’Etat présidera demain pour trancher définitivement sur le sortde l’année scolaire 2019/2020, mise entre parenthèses depuis le 12 mars, pourcause de Coronavirus, et les examen defin d’année.
Dimanche dernier, le Conseil, en examinantla question, avait décidé de donner autemps le temps en créant une commission composée des ministres de l’Education, l’Enseignement supérieur et la Formation professionnelle ; elle doitformuler des propositions concrètes pourpermettre au chef de l’Etat de prendre labonne décision.
"C'est au président de la République de trancher en dernier ressort au sujet de l'année scolaire et des examens, car la décision est d'abord politique", avait déclaré dimanche dernier Mohamed Adjaout, ministre de l'Education.
Dans l'intervalle, la commission composée des troisministres a tenu plusieurs réunions, croyons-nous savoir, pour affiner son document final élaboré surla base des concertations tous azimuts entre organisations des parents d’élèves,syndicats , experts en pédagogie.
Sous toutes réserves, le scénariole plus probable, selon les spécialistes des questions de l’Education est le suivant :annulation des examens du fin du cycle primaire et BEM, le passage pour lapremière année moyenne et secondaire se fera sur la base des notes obtenueslors des deux premiers trimestres.
Quant au Baccalauréat, un largeconsensus s’est dégagé pour renvoyer les épreuves au mois de septembre.
S’agissant des examens universitaires,il y a deux options sur la table : soit leur organisation en trois oùquatre semaines, à compter de la deuxième quinzaine de mai , selon les niveauxet si la situation sanitaire le permet.
A défaut, tous les examens seront renvoyés à septembre et les étudiants auront suffisamment de temps , soit cinq mois , pour s'y préparer. Wait and see donc!