Lesépreuves du BEM, décalées du mois du juin au mois de septembre pour cause deCoronavirus, débuteront ce matin pour 669.000 candidats à travers 2.556 centres d'examen sur tout le territoire national.
Maiscomme cette session est facultative pour les candidats scolarisés, du moins,les responsables des centres d’examens redoutent un fort taux d’absentéisme, dés lors que le passageau lycée sera basé sur le contrôle continu des deux premiers trimestre de l’annéescolaire 2019/2020.
Entous cas, pendant la semaine desrévisions organisées pour les candidats, la plupart ont préféré ne pasinterrompre leurs longues vacances qui durent depuis le mois de mars.
Ce n’estpas le cas pour les candidats indépendants qui doivent affronter avec lemaximum de sérieux les épreuves, car leur passage en première année de lycée endépend exclusivement.
Commecette session singulière intervient dansun contexte sanitaire, un protocole sanitaire est mis en place pour mettre candidats,surveillants, encadreurs et administration dans de bonnes conditions, à travers la mise enplace d’un protocole sanitaire rigoureux sur lequel ont planché les ministèresde l’Education, de la Santé et de l’Intérieur.
Afinde concrétiser ces mesures et garantir le déroulement de cet examen dans desconditions normales, "le Gouvernement s'est engagé à réunir tous lesmoyens de prévention au niveau de tous les centres d'examen à travers lepays", a rassuré le ministre.
Ils'agit du port de masque, la distanciation physique et la prise de températureà l'entrée de chaque établissement des encadreurs et des élèves mais aussi dupersonnel, outre l'organisation de la circulation au sein des établissementséducatifs.
Il aété procédé également à la pose d'affiches appelant au port du masque, lerespect de la distanciation sociale au niveau des centres d'examen.
Malgréla multiplication des assurances par le ministre, les syndicats restent sceptiquesquant à sa réussite, surtout au moment de la rentrée scolaire où , expliquent-ils , il se r difficile defaire respecter la distanciation sociale avec des classes de 50 élèves dans de nombreusesrégions du pays.
Outrela vigilance sanitaire, une autre vigilance en rapport avec ‘éthique desexamens sera de rigueur, à travers desaffiches mettant en garde contre la triche (interdiction de port de cahiers, delivres et de téléphones portables...).
Leministre a mis en garde contre les tentatives de triche avertissant les candidatsque « toute tentative de fraude conduire immédiatement à l’exclusion ducandidats qui fera aussi l’objet de poursuite judiciaires »
Depuisdéjà des semaines, le ministre de l’Education, Mohamed Ouadjaout, est sur le pont avec son cabinetet les directeurs de l’Education pour préparer le BEM et permettre sondéroulement dans les meilleurs conditions, car c’est aussi son examen personnelen tant que ministre, sachant que s’il y a des couacs il risque d’en faire les frais et s’ajouter ainsi la blacklist des ministres qui seront débarqués lors du remaniement qu’onannonce imminent.