De passage,lundi, sur les ondes de la radio nationale, le directeur de la qualité et de laconsommation au ministère du Commerce, Sami Koli, a annoncé la mise en place prochained’un système d’alerte, destiné à la prévention d'accidents provoqués par deséquipements défectueux ou à des vicescachés, de même qu'au signalement de produits alimentaires de mauvaise qualité.
Il s’agit,selon lui, d’un mécanisme par le biais duquel les usagers pourront attirerl’attention des autorités sur des produits présentant un danger d’utilisation pourleur sécurité et leur santé, a-t-il expliqué.
‘’L’Invité dela rédaction’’ de la Chaine3 a rappelé qu’en 2017, il a été enregistré «1,360.000million accidents domestiques, provoqués majoritairement par du monoxyde decarbone et à l’origine de 132 décès» précise-t-il, pointant encore 6.600cas d’intoxications alimentaires, «dont 73%, survenus lors de fêtesfamiliales», estimant que cela constituait «autant de situations qui échappentaux contrôles officiels».
A cet effet,Koli a fait part de nouvelles dispositions adoptées lors du dernier Conseil desministres, tendant à préserver les droits des consommateurs et les moyens delutte contre les pratiques commerciales déloyales, à travers une loi énonçantun ensemble de règles relatives à la protection du consommateur.
Il en souligneprincipalement quatre saillies : la garantie du service après- vente,couvrant les véhicules automobiles et les équipements domestiques, le droit àla sécurité et la santé des utilisateurs, la conformité des produits vendus surle marché, ainsi que l’hygiène et la salubrité des denrées alimentaires.
Et derelever que cette loi a vocation d’être appliquée, autant par les bureauxd’hygiènes communaux que par les agents de contrôle du ministère du Commerces,ceux des Douanes nationales et des services de sécurité.
Enfin et s’agissantde l’application et du suivi de ces nouvelles dispositions, le directeur ducommerce a tenu à faire observer que son département n’était pas seul habilitéà protéger les intérêts du consommateur. «Il y a une multitude d’intervenantssur le marché, à commencer par le consommateur lui-même», a-t-il conclu.