Mardi soir, la sélection nationale de football A’clôturait sa phase de poules dans la compétition de la Coupe arabe- FIFA, se tenant au Qatar.
Premiers de leur groupe, dans un ex aeqo parfait avec l’Egypte, les poulains de Madjid Bougherra savaient à quoi s’en tenir face aux redoutables ‘’Pharaons’’.
Menés par un Brahimi ‘’pharaonique’’, les Verts ont réussi à ébrécher les pyramides, faisant preuve d’autorité sur le terrain pour scorer à la 19’ par Tougal.
Sécurisé, le onze national maintenait la cadence d’étouffement de son adversaire en première mi- temps pour relâcher quelque peu au second half et subir l’ascendance égyptienne.
Une posture qui a amené l’arrière- garde des Verts à commettre quelques bévues.
Dont celle de l’auteur du but, arrivé en retard sur une action adverse dans les 16 mètres.
Une action qui fait désormais couler beaucoup d’encre, à résumer en deux phases distinctes, qui ont poussé la VAR à réagir et indiqué un pénalty, après visionnage de l’arbitre argentin, Facundo Tello.
D’une, au tout départ de l’action, le ballon était ostensiblement sorti hors du champ de jeu, chose qui a incité, selon la presse qatariote, les responsables algériens à formuler des protestations.
De deux l’action en elle-même n’établit pas clairement la justesse du pénalty qui a permis à l’Egypte d’égaliser à la 60’.
En effet, Tougai excentré dos au but intervenait pour le dégagement bien après la passe glissée du capitaine des ‘’Pharaons’’. Sur le coup, Facundi Tello n’avait pas bronché, laissant le jeu continuer, alors qu’ El Soulia restait au sol dans le dessein manifeste de provoquer un pénalty, ou à tout le moins faire infliger un carton à son adversaire ; le bout de papier devenant de venant le grand enjeu pour la première place.
Interpellé par la VAR, le referee et après visionnage, de l’action à l’instant T exclusivement à priori, valide le coup de pied de réparation.
Une telle situation n’est pas sans nourrir quelques suspicions liées au jeu de coulisse.
Devenue l’équipe à abattre, l’Algérie, dans ses deux versants A ou A’ semble commencer à déranger sérieusement, d’autant que le football devienne, au grand jour, un enjeu politique aussi et une source trouble de rivalités à l’échelle régionale.
Ce sont, malheureusement, de telles appréhensions qui risquent de fausser toutes les données. Durant ce tournoi arabe et plus encore en janvier lors de la phase finale de la CAN et lors des barrages, au mois de mars, menant au Mondial 2022.
En tout état de cause, et à l’arrivée, l’Egypte égalise et provoque des avertissements dans le camp des Verts pour ravir cette première place qui lui évite le Maroc aux quarts de finale.
A signaler la prestation taille patron d’un Yacine Brahimi sur le retour qui a émerveillé l’assistance de ses prouesses techniques et surtout la clairvoyance et la limpidité d’un véritable meneur de jeu. Qui manque tellement dans le dispositif de Djamel Belmadi ? A voir !