Dans un article consacré à la mue dela sélection nationale de football, paru dans son édition de dimanche, lemagazine France- Football, a mis en avant l’apport de Djamel Belmadi depuis sonarrivée à la tête des verts.
«L'intronisation de Djamel Belmadi àla tête de l'équipe algérienne a clairement marqué une vraie rupture», a-t-il estimé, soulignant que sondiscours «musclé et volontariste» était «audible et cohérent».
Dans cette même veine, le rédacteur s’épanche,relevant que «l'Algérie avait avant tout besoin d'un vrai patron. Elle l'apeut-être trouvé», non sans prévenir qu' «avec son attaque et sesjoueurs de talent, l'équipe algérienne peut faire exploser n'importe quelledéfense sur le continent ou ailleurs».
Jaugeant des chances du Onze nationalpour la campagne africaine de la CAN 2019, France- Football considère quel'Algérie «n'est pas dans la préparation d'un échec programmé» enEgypte, argumentant que l’entraineur national «a remis la mosquée au milieudu Douar», de par des changements importants dans les différentscompartiments.
Evoquant ensuite une thèse, déjàavancée ici par nombre d’observateurs, le magazine français pense que l'Algérieaime de «moins en moins» l'Afrique, où «elle plafonne, voire régresse »,soutenant que les verts donnent l’impression de se désintéresser de l’enjeuafricain et se concentrer davantage sur une possible participation au Mondial, a-t-ilnoté.
«Pour Djamel Belmadi, c'est un défimental que de réussir à faire évoluer le logiciel chez certains de ses joueursmajeurs, ou alors il faut choisir, moins forts peut-être, mais plus déterminés»,explique le journal,qui voit, dans cette optique, que le retour d'une proportion de joueurs locauxau sein du groupe pourrait participer d’une «réponse pragmatique» auxréalités du football africain.
Dit autrement, susciter l’appétitauprès de joueurs qui ont faim. Vu sous cet angle, la mayonnaise de Belmadisemble prendre doucement !