A nouveau, le fer de lance de Montpellier SC, Andy Delort (Photo- DR) réinvestit le terrain et les coulisses de la sélection nationale.
En effet, Delort a profité de l’occasion de son passage,lundi, dans l'émission ‘’Le Vestiaire’’ de RMC Sport, pour apporter du neufquant à ses prétentions à enfiler le maillot vert de l’EN.
Son cheminement s’est articulé sur trois axes pertinents.Dont une info première : il est désormais algérien, porteur d’un passeportvert, grâce à une mère et de grands parents d’origine algérienne. «J'ai faittoutes les démarches possibles, tout seul» a-t-il mis en avant au studio-RMC, comme pour tracer au marqueur sa volonté de rallier la sélectionnationale. Dans cette veine, va plus loin et délivre une véritable déclarationd’amour : «J'ai envie de mouiller le maillot. On connait mon caractèreet je donne tout sur le terrain. Si c'est pour mon pays, ça sera encore mieux» dirale Montpelliérain de 28 ans, qui pèse 14 buts cette saison et une quatrièmeplace au classement des buteurs de la L1 française.
Enfin, Delort, qui avait porté le maillot en France Espoirs,balaie d’un revers de main le choix par défaut de l’Algérie que tente de lui faireadosser ses néo détracteurs, tonnant ainsi que «La vie est compliquée. Je neveux pas entrer dans les détails, car ça ne regarde personne. Des fois onapprend des choses tardivement. C'est une décision personnelle et c'est moi quiai décidé tout seul. Je n'ai pas joué sur les deux tableaux. J'ai envie dejouer pour l'Algérie». Point barre ?
Il reste maintenant l’avis du sélectionneur national, DjamelBelmadi. Sur le principe, et même s’il s’avère délicat d’entrevoir une nouvellesélection à un mois de la CAN 2019, le patron des verts entrouvre la porte. «Amenerde la concurrence, ça ne peut faire que du bien» d’autant qu’il reconnaitque le profil de Delortétait «très intéressant».
Et pour cause. Un tempérament de feu, une puissance physiquequi en impose et une efficacité redoutable peuvent valoir au franco- algérien, quise rapproche de très près de l’ancien baroudeur des verts des années 80, DjamelMenad, sont des ingrédients avérés que Belmadi pourra pétrir pour en faire unesurprise du chef pour la prochaine CAN.
Pour sa part, l’attaquant du MSC, ne s’emballe pas outre mesure :«La CAN me branche, oui. Si je peux la faire, je serais le plus heureux. Maiss'il faut attendre, j'attendrai. Ça sera après » a-t-il lâché sur leplateau de RMC.