La direction générale la sûreté nationale (DGSN) a démenti, mardi, les informations rapportées par la presse faisant état de l'empêchement des journalistes de couvrir le meeting électoral du candidat à la présidentielle du 12 décembre, Azzedine Mihoubi hier à Oran.
La DGSN a ainsi apporté un démenti à une information rapportée par "trois quotidiens nationaux ayant inséré dans leurs livraisons du 26 novembre 2019, des contenus calomnieux, prétendant que les services de police ont interdit à des journalistes, de couvrir un meeting animé par un candidat à la présidentielle du 12 décembre 2019".
Pour la DGSN, il s'agit de "propos diffamatoires et dénués de tout fondement" et "dénonce le recours de certains malintentionnés, qui usent de subterfuges incohérents et contraires à toute éthique, pour tenter de troubler l’ordre et perturber le déroulement de réunions publiques autorisées, en se dissimulant derrière la notoriété que leur confère leur statut professionnel, ignorant le préjudice causé tout d’abord au noble métier qu’ils altèrent et à un droit du citoyen consacré par la Constitution".
La DGSN souligne qu'elle agit "conformément aux dispositions légales en vigueur, en particulier celles régissant les dispositifs de protection des personnes et des biens, à l’occasion des rassemblements et réunions publiques, en veillant à la sécurité des périmètres immédiats des infrastructures et salles dédiées, ainsi qu’à celle des animateurs et publics concernés".
"Toutefois, le service d’ordre à l’intérieur de ces lieux demeure de la compétence des organisateurs desdites activités", précise la même source.