Rétropédalage ? Excuses à demi- mots ? Le président Emmanuel Macron semble vouloir mettre de l’eau dans son vin, après une gueule de bois conséquente à ses déclarations intempestives sur l’Algérie et son histoire, il y a près d’un mois.
«Le président Emmanuel Macron regrette les polémiques et les malentendus avec l'Algérie, et assure avoir le plus grand respect pour la nation algérienne et son histoire», a ainsi indiqué, mardi, son conseiller pour l’Afrique du Nord et le Moyen- orient, cité par l’AFP.
Patrick Derel qui s’exprimait lors d’un brief de presse consacré à la conférence sur la Libye, souligne l’agence française de presse, a mis en avant que Macron restait «fortement attaché au développement de la relation entre la France et l'Algérie», dira- t-il, ajoutant encore que «Le président Macron a le plus grand respect pour la nation algérienne, pour son histoire et pour la souveraineté de l'Algérie».
Sur la conférence pour la Libye, prévue le 12 du mois en cours à Paris, le conseiller à l’Elysée, et soutenant que l'Algérie était un acteur majeur dans la région a fait part du souhait d’Emmanuel Macron de voir le Président Tebboune y participer ; «pour aider la Libye à redevenir un pays stable», a- t- il ajouté.
En définitive, des propos qui interviennent dans un contexte de tensions publiques extrêmes et qui lèvent la question cruciale : trouveront- ils grâce aux yeux de Tebboune qui a prévenu samedi passé, qu'il ne ferait pas le premier pas pour tenter de les apaiser ? Ou, à tout le moins à atténuer de la grosse ire d’Alger, au demeurant légitime ?
Réponse dans trois jours pour voir si le président de la République va, personnellement répondre, à l’invitation de Macron.