La commission conjointe entre le ministère del'Education nationale et les syndicats du secteur chargée de l'étude du dossierdes promotions notamment aux postes d'enseignant principal et d'enseignantformateur a été installée mercredi à Alger, à la faveur de la rencontre entreministère et partenaires sociaux.
"Une commission conjointe entre le ministère et les dix syndicats dusecteur a été installée pour définir les postes budgétaires de promotion auxpostes d'enseignant principal et enseignant formateur", a déclaré leprésident de l`Union nationale des personnels de l`éducation et de la formation(UNPEF), Dziri Sadek à la presse au terme de la réunion. Ce syndicat a proposé d'inclure d'autres corps dans la promotion, àl'instar du superviseur de l'éducation, du conseiller de l'éducation et duconseiller de l'orientation scolaire, a fait savoir M. Dziri qui appelle àdéfinir les mêmes principes appliqués aux enseignants dans la promotion, tousles nouveaux grades étant concernés par la promotion.
Les dysfonctionnements des statuts seront prochainement revus, a-t-ilrappelé, indiquant que les postes seront définis dans le cadre des cartes scolairesaussi bien dans le cadre des statuts actuels que dans le cadre des prochainsstatuts. De son côté, le coordonnateur national du Syndicat national autonome desprofesseurs de l'enseignement secondaire et technique (SNAPEST), MezianeMeriane a indiqué que cette rencontre a porté sur l'examen de la question de lapromotion aux nouveaux postes, l'étape transitoire étant achevée après avoirdébattu des modalités d'organisation du concours et de la promotion pour lesenseignants formateurs et les enseignants principaux.
M. Meriane, qui craint que le nombre des postes concernés par la promotionsoit "insuffisant", insiste sur l'impératif de "traiter lesdysfonctionnements des statuts du secteur de l'éducation". De son côté, le Secrétaire générale du Syndicat national des travailleursde l'éducation et de la formation (SATEF), Boualem Amoura, considère quel'examen de la promotion aux nouveaux postes exige le traitement desdysfonctionnements des statuts du secteur de l'éducation, soulignant que sonsyndicat propose la promotion d'autres corps pédagogiques, à l'instar dessuperviseurs de l'éducation, des conseillers de l'éducation et des conseillersde l'orientation scolaire.
Il a précisé que le ministère de l'Education n'a fourni aucunéclaircissement à propos du nombre de postes concernés par la promotion,faisant part de " l'impossibilité" de maintenir la date du 31 marscomme date butoir pour l'action de ladite commission, selon la revendicationd'autres syndicats, et a proposé le prolongement de l'action de cettecommission jusqu'au 31 décembre 2018. Il a également indiqué que la détermination du nombre de postes crées n'estpossible sans avoir accompli l'examen du Statut des personnels de l'Educationet corrigé les incohérences contenues dans ce même statut.
Quant au président du Syndicat national autonome des personnels del'administration publique (SNAPAP), Belamouri Laghlidh, il a indiqué que sonsyndicat avait, à l'instar des autres syndicats, proposé d'inclure d'autrescorps dans la promotion, comme les superviseurs et conseillers de l'éducation,et de ne pas se contenter de la promotion du professeur principal et duprofesseur formateur. Le syndicat, poursuit M. Belamouri Laghlidh, a souligné la nécessité de"donner une autre appellation à cette commission", indiquant que leministère présentera ses propositions en sus de celles formulées par lessyndicats pour parvenir à une formule équilibrée permettant de déterminer lespostes ouverts à la promotion pour l'ensemble des corps.
Représentant le ministère de l'Education nationale, le chef du cabinet,Abdelouahab Guellil et le Conseiller chargé des relations avec les syndicats,Mohamed Chaib Draâ Ethani, ainsi que le responsable des ressources humaines,Fayçal Fadhel, ont pris part à cette rencontre.