Le Conseil national autonome des directeurs de Lycées (CNADL) a taclé durement le ministère de l’Education, mardi, dans un communiqué sanctionnant la réunion de son bureau national.
En cause, les tribulations d’une rentrée scolaire 2021-2022 qui se retrouve d’ores et déjà repoussée au 21 septembre prochain.
Pour le CNADL, le ministère de tutelle «se noie dans des décisions contradictoires, rejetant la responsabilité sur les directeurs des établissements scolaires», commence le communiqué.
Et d’enfoncer le clou estimant que les contradictions et la fébrilité caractérisent les décisions et les options du ministère ainsi que les dispositions pédagogiques qui président cette rentrée, en sus de mesures sanitaires préventives «qui restent floues», souligne le Conseil, prévenant des conséquences sur la saison scolaire.
Droit dans ses bottes, le CNADL dénonce une démarche qui tend à faire endosser le fardeau lourd de la rentrée scolaire, dans tous ses scénarios, sur les épaules des directeurs d’établissement, fustigeant la circulaire 1394, assimilée à «un lourd fardeau supplémentaire, qui contraint qui contraint le directeurs de Lycée au régime des 50 heures /semaine, en l’absence de moyens et conditions, pour ce faire» et demandant à la tutelle de revoir expressément sa copie.