Au premier jour de la grève de l’intersyndicalede l’Education (UNPEF, SNAPEST, CLA, SNTE, SATEF) lesécoles, dont le travail est déjà perturbé depuis des semaines par laprotestation du CNAPESTE, ont connu une quasi paralysie.
Sadek Dziri, patron de l’UNPEF,un des cinq signataires de l’appel, a estimé que « le taux de suividépasse les 75 % » à l’échelle nationale," dans une déclaration sur lachaine de télévision Dzair News.
Ces chiffres sont en contradictionavec ceux avancés dans les média publics qui ont parlé, pour leur part, de « suivimitigé », citant, à tarvers certaines wilayas,le nombre de professeur quiont travaillé et ceux qui ont répondu à l’appel de l’intersyndicale.
Sadek Dziri , tout en mettant engarde les responsables du ministère de L’Education contre la tentation de « sanctionnerles enseignants grévistes », rappelle que l’intersyndicale était disposéeà dialoguer "pour surtout ouvrir le dossier du statut particulier de l’enseignantet celui du point indiciaire"
Si les syndicats ont accompagnéleur premier jour grève par une communication intensive, avec une présence en force sur les plateaux et les journaux électroniques, du côté du ministère, c’est lesilence qui a trahi un grand embarras.