Face à un environnement en perpétuel changement et qui nécessite des apprentissages et des mises à jour constants , la ministre de l’Education nationale a annoncé lundi un plan national de formation qui accorde une importance primordiale aux apprentissages et à l'acquisition de connaissances dans un environnement scolaire adéquat.
Ce plan, qui "cible toutes les catégories de fonctionnaires du secteur, notamment les inspecteurs et les enseignants, sera, dès cette année, au cœur des priorités du secteur", a expliqué la ministre lors d'une conférence nationale sur le plan de formation des fonctionnaires du secteur 2017-2020.
53 thèmes de formation ont été choisis dont le premier porte sur le traitement pédagogique à travers l'utilisation des Technologies de l'information et de la communication (TIC) pour accorder des sessions de formation sur le WEB via la plate-forme numérique de formation à distance, a fait savoir Mme. Beghabrit.
Le plan répond aux besoins des fonctionnaires et prend en considération les situations auxquelles ils font face lors de l'exercice de leur fonction, selon la ministre qui précise que la formation leur permettra d'acquérir des compétences professionnelles qui les rendront aptes à s’adapter aux nouvelles exigences de leur profession et de se recycler tout au long de leur parcours professionnel.
L'optimisation de la qualité de l'enseignement prodigué aux élèves est "une priorité nationale" qui implique l'amélioration de la performance pédagogique en classe et dépend de la formation des enseignants mais aussi d'aspects liés à la déontologie de la profession, estime la ministre, rappelant que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika avait insisté sur cet aspect en 2000 lors de l'installation de la commission nationale de réforme du système éducatif.
Ce plan de formation permettra de prendre en charge toutes les problématiques auxquelles fait face le secteur, tant en matière d'évaluation pédagogique qu'en matière de gestion.
La formation en matière d'évaluation pédagogique s'articule essentiellement sur le traitement pédagogique, les méthodes d'enseignement des matières et l'évaluation pédagogique.
En matière de gestion, la formation comprend plusieurs axes dont la législation et la règlementation du secteur, la médiation, l'application sur le terrain de la charte de déontologie du secteur et la numérisation, précise-t-elle.
Ces solutions sont le fruit des études nationales et internationales qui ont démontré que les aptitudes des élèves en mathématiques, en culture scientifique et en compréhension écrite sont "insuffisantes", a-t-elle dit.
Cela a été démontré lors de plusieurs conférences à l'instar de celles de 2014 et de 2015 ou encore lors de l'opération de recensement et d'analyse des erreurs commises par les candidats lors des examens nationaux organisés par le ministère en collaboration avec les laboratoires de recherche universitaires ou à travers la participation des élèves aux concours internationaux, selon la ministre.