La ministre de l’Industrie et des Mines, Djamila Tamazirt a déclaré, mercredi, que les usines automobiles "doivent parvenir à un taux d’intégration de 15 %".
"L’augmentation du taux d’intégration par les opérateurs de cette filière qui "sont tous à leur troisième année de production permet l’émergence d’un tissu industriel de PME, de développer cette activité et de s’orienter vers l’exportation", a-t-elle affirmé en marge de l’ouverture de l'année scolaire 2019/2020 mercredi à Bordj Bou Arreridj.
L’intérêt, a indiqué également Djamila Tamazirt, sera porté, dès l’année prochaine, à certaines filières sensibles dont l’agroalimentaire, le textile, la sidérurgie et l’industrie du ciment "afin de diversifier l’économie nationale hors hydrocarbures", soulignant que pour atteindre cet objectif, l’Etat a lancé nombre d’investissement pour la création, à travers le pays, de bases portuaires répondant aux normes internationales.
La ministre a assuré en outre qu’une "solution finale est en voie d’être trouvée au problème des carrières" dont les exploitants ne respectent pas les conditions de protection de l’environnement et génèrent des nuisances aux populations riveraines qui ont exprimé leur colère à plusieurs reprises à l’exemple de la région de Mansourah.
Elle a ajouté, à ce propos, qu’une commission interministérielle (industrie, intérieur, environnement, ressources en eau) a été installée au niveau du gouvernement pour examiner cet "épineux" dossier et une feuille de route a été établie "pour des interventions effectives qui lèvent les entraves et trouvent des solutions finales".
Concernant les groupes industriels dont les avoirs ont été gelés et les propriétaires interpellés, Djamila Tamazirt a rappelé que des administrateurs ont été désignés pour assurer la continuité de la production, préserver les postes d’emplois et laisser à la justice faire son travail.