Belkacem Zeghmati, continue de mener au pas de charge son projet de loisur la prévention et à la lutte contrela discrimination et le discours de haine en le présentant ce jeudi devant les membresdu Conseil de la Nation.
Le ministre de la Justice a réitéré les mêmes éléments de langage quant aurisque de voir son projet percuter la liberté d’expression, assurant, aucontraire, que « la liberté d’expression est plutôt menacée par lediscours de la haine véhiculé sur les réseaux sociaux ».
Le Garde des Sceaux a expliqué encore devant les sénateurs que dans « l’Algérienouvelle l’égalité des citoyens est consacré devant la loi », allusioncertainement aux journalistes qui seprévalent de la spécificité de leur profession pour continuer d’exercer leur métier d'informer.
"La criminalisation des aides internationales octroyées par des parties étrangères, dans le cadre de software, à des acteurs algériens, s'inscrit dans le cadre des engagements du président de République", souligne Belkacem Zeghmati, qui profite également de sa tribune devant lessénateurs pour évoquer le cas des citoyens qui falsifient les documents pouravoir accès aux aides de l’Etat, en l’occurrence les 10.000 dinars décidées parle président de la République dans le cadre de la solidarité nationale pendantle mois de Ramadhan.
Le ministre impute ce phénomène defalsification des documents, à l’absence de bases de données au niveau des APC qui n’ont pas, selon lui, une connaissance suffisante de leurscitoyens.
S’agissant de l’Observatoire national de prévention et de lutte contre lediscours de la haine, le ministre a expliqué que sa mission principale est « de traquer les manifestations de cediscours sur tous les supports et de faire des propositions aux autoritéscompétentes pour le combattre ».
Cela étant, le texte de Belkacem Zeghmati a suscité des inquiétudes à l’intérieur mêmede l’hémicycle, notamment chez des députés du MSP qui disent ne pascomprendre « l’urgence » qui caractérisela mise en oeuvre de ce texte, alors que pour eux « la véritable urgenceest actuellement est de s’occuper de la crise du Coronavirus et de ses conséquencessociales ».
En revanche, les députés du RND ont appuyé ce texte en saluant sa "pertinence pour donner au juge les moyens juridique de combattre le oison du discours de la haine qui met en péril la cohésion nationale".