Une année, àpeine, après sa dernière édition en date, remportée par le Brésil sur sesterres, ‘’Copa America’’, reviendra du 12 juin au 12 juillet 2020, pouremballer un continent qui fait du football une seconde religion.
Cettenouveauté est édictée par le souci de la Confédération sud-américaine defootball (Conmebol) de fixer le tournoi à la même année que l’Euro 2020, afin defaciliter la mise à disposition des nombreux joueurs sud-américains jouant enEurope et de satisfaire les clubs.
Autresinnovations et pas des moindres : la première phase de la ‘’Copa’’ se jouerasous forme de deux zones, a détriment de l’ancienne formule de trois groupes dequatre équipes, ainsi que la désignation, pour la première fois, de deux payspour l’abriter, l’Argentine et la Colombie.
Les quatremeilleures équipes de chaque zone iront en quarts de finale.
Cinq villesont été retenues au pays de la Pampa, Buenos Aires- Cordoba- Mendoza- La Plata-San Juan, contre quatre pour la Colombie, Cali- Bogota-Medellin- Barranquilla,mais avec le privilège d’abriter la finale dans cette dernière.
Au titre desinvités d’honneur, l’Australie et le Qatar seront au rendez-vous.
L'Argentine ouvrirale bal face au Chili le 12 juin au Monumental de Buenos Aires. L'Albicelesteest encore une fois donnée favorite.
Soit un(autre) énorme enjeu pour Lionel Messi, fraichement sacré meilleur jouer dumonde, après avoir remporté son sixième Ballon d’Or.
Précisément,l’extra- terrestre du FC Barcelone sera fortement attendu dans une compétitionque l’Albiceleste a remportée à quatorze reprises, sans que lui n’ait jamais eucet honneur, perdant les trois finales qu’il a jouées, en 2007, 2015 et 2016.
A 33 ans, lasaison prochaine, Messi commencera-t-il à corriger l’histoire ?
Avec uneAlbiceleste de plus en plus new-look et l’émergence tonitruante de MartinezLautaro et de Paolo Dybala, le pari de l’astre argentin ne parait pas sidémesuré.