Deux activistes du nouveau mouvement politique, le Rassemblement pour la Kabylie (RPK) ont été poursuivis en justice pour attroupement illégal, a annoncé, mardi, dans un communiqué la même organisation.
Il s'agit de Tahar Khouas et Ahmed Sadi qui ont été convoqués, selon la même source, par la brigade de gendarmerie de Tizi Rached, qui leur a notifié qu’une poursuite judiciaire est engagée à leur encontre par le parquet pour "attroupement illégal" à l’occasion de l’organisation d'un séminaire les 21 et 22 juillet dernier à Arous dans la commune d'Ait Oumalou.
Le RPK dénonce ce qu'il qualifie d'"harcèlement judiciaire qui vise à restreindre l’activité d’un mouvement politique pacifique".
Dans le même document, le RPK a soutenu que "le séminaire a été organisé dans une propriété privée, donc la qualification d’attroupement public est sans fondement" tout en rappelant qu'"en date du 04 juillet 2017, une demande officielle revêtue de l’avis favorable du P/APC de Tizi-Rached, a été engagée auprès des autorités locales et de wilaya. Au mépris de la loi qui oblige le Wali de répondre dans un délai de 5 jours, une interdiction nous a été notifiée le 13 juillet, soit près de 10 jours après".
Pour conclure son communiqué, le RPK a annoncé qu'il "engagera un collectif d’avocats pour leur défense et usera de tous les voies et moyens pour consacrer son droit à une existence légale".