Le dossier des détenus du Hirak,dont une vingtaine sont d’ailleurs jugés en ce moment même au tribunal de Sidi M’Hamed,continue de peser du poids de sa symbolique, sur le débat politique, en pleine campagne électorale.
Ali Benflis, très gêné auxentournures par l’affaire, s’est exprimé hier sur la page officielle de sonparti pour dire qu’’il « n’a pas de commentaire à faire » quant aufond.
« Le sujet m’intéresse, carles droits et les libertés ont jalonné mon parcours professionnel, j’étais ministrede la justice lors des événements d’octobre 88 et j’ai démissionné pour dénoncerles internements administratifs ».
« Je n’ai pas decommentaire à faire sur les détenus du Hirak, pour la simple raison que je neconnais pas le contenu du dossier, ni la nature des accusations », sedéfend Benflis .
Qui appelle en revanche à « unprocès intègre » afin ajoute-t-il de « ne porter atteinte à la crédibilitéde la justice et aux droits de La Défense ».